Avec la loi anti-LGBTQI+ en Irak, une « période sombre » attend la communauté

Par AFP sur middleeasteye.net en date du 27 mai 2024 à 14h56

Les amendements apportés à une loi anti-prostitution de 1988 prévoient des peines allant jusqu’à quinze années d’emprisonnement pour les relations homosexuelles, et jusqu’à trois ans pour les transitions de genre.

Pour fuir une vie d’humiliation et d’abus à cause de son homosexualité, Saif Ali quittait l’Irak en 2023, en espérant pouvoir y revenir un jour.

Avec l’adoption d’une loi criminalisant les relations entre personnes de même sexe, son rêve est parti en fumée.

Adoptés le 27 avril par le Parlement irakien, les amendements apportés à une loi anti-prostitution de 1988 prévoient des peines allant jusqu’à quinze années d’emprisonnement pour les relations homosexuelles, et jusqu’à trois ans pour les transitions de genre.

L’annonce a suscité des condamnations occidentales notamment des États-Unis. Des députés irakiens ont alors fustigé des « ingérences » étrangères et accusé « certaines organisations de la société civile » de vouloir promouvoir l’homosexualité pour « corrompre » la société.

« Avec la loi, impossible de revenir, même pour une visite. C’est ce qui me brise le cœur », résume M. Ali, 26 ans, qui milite pour les droits LGBTQI+.

Lire la suite de la dépêche de l'AFP sur middleeasteye.net

Voir aussi Irak. Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu’à 15 ans de prison


    Répondre Corriger
Répondre     ou Corriger votre message

Remarque
Si la date ou l'heure de la publication est plus ancienne que celle indiquée dans l'index,
vous pouvez actualiser la page en cliquant ICI.

© Algi [Accueil]