Les amendements apportés à une loi anti-prostitution de 1988 prévoient des peines allant jusqu’à quinze années d’emprisonnement pour les relations homosexuelles, et jusqu’à trois ans pour les transitions de genre.
Pour fuir une vie d’humiliation et d’abus à cause de son homosexualité, Saif Ali quittait l’Irak en 2023, en espérant pouvoir y revenir un jour.
Avec l’adoption d’une loi criminalisant les relations entre personnes de même sexe, son rêve est parti en fumée.
Adoptés le 27 avril par le Parlement irakien, les amendements apportés à une loi anti-prostitution de 1988 prévoient des peines allant jusqu’à quinze années d’emprisonnement pour les relations homosexuelles, et jusqu’à trois ans pour les transitions de genre.
L’annonce a suscité des condamnations occidentales notamment des États-Unis. Des députés irakiens ont alors fustigé des « ingérences » étrangères et accusé « certaines organisations de la société civile » de vouloir promouvoir l’homosexualité pour « corrompre » la société.
« Avec la loi, impossible de revenir, même pour une visite. C’est ce qui me brise le cœur », résume M. Ali, 26 ans, qui milite pour les droits LGBTQI+.
Lire la suite de la dépêche de l'AFP sur middleeasteye.net
Voir aussi Irak. Une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoit jusqu’à 15 ans de prison