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Dans le cadre du mois de la Fierté, Libération a donné sa tribune au directeur d’une ONG du Kenya pour parler de la situation des personnes LGBTQI en Afrique.
En Afrique du Sud, un juge demande la rééxamination d’un dossier rejeté d’un demandeur d’asile du Tchad sur la base de son homosexualité.
Un reportage sur le Bénin souligne comment de plus en plus de personnes LGBTQI, victimes de violences liées à leur genre ou leur orientation sexuelle, sont encouragées à porter plainte.
Au Cameroun, 4 jeunes hommes sont en détention depuis plus de six mois sans procès, après avoir été accusé par un Imam d’avoir regardé des films à contenus gays.
Au Ghana, un couple sud-africain a publié une photo d’eux s’embrassant sur une place célèbre afin de protester contre les lois anti-LGBTQI du pays. Certains partis politiques questionnent le gouvernement sur l’abstention du pays lors du vote sur le renouvellement de l’Expert indépendant au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Un juge de la Cour suprême du pays a mentionné qu’il n’y avait pas besoin de loi spéciale pour les personnes intersexes car des lois les protègent déjà.
Au Maroc, la presse d’insurge contre l’Association internationale de sociologie qui, durant son congrès dans le pays, avait annoncé la création d’un réseau queer. Une femme est accusée de blasphème contre la religion pour avoir porté un t-shirt qui mentionne que Dieu est une lesbienne.
En Mauritanie, deux hommes ont été arrêtés pour s’être embrassés dans une vidéo publiée en ligne.
En Ouganda, des mères prennent la parole pour défendre leurs enfants LGBTQI.
Au Rwanda, la nouvelle loi sur les mères porteuses exclut les couples de même sexe.
Au Sénégal, le ministère interdit la tenue d’une activité d’une coalition internationale sur les droits LGBTQI qui devait avoir lieu dans une ambassade.
En Tunisie, un tribunal aurait condamné un jeune pour homosexualité sur la base de messages échangés sur Facebook. Quatorze personnes ont été arrêtées en une semaine.
En Turquie, plus de cinquante participants à la marche des Fiertés d’Istanbul ont été arrêtés avant même le début de la manifestation.
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