Ébranlée par les controverses, Fierté Montréal a clôturé ses festivités dimanche après-midi avec son traditionnel défilé à Montréal. Au même moment s’est déroulé celui de la Fierté Indomptable, qui se voulait plus politique et revendicateur.

Le défilé de Fierté Montréal. Photo de Josie Desmarais, La Presse.

Des dizaines d’organismes ont célébré leur Fierté, mêlant danses, bulles de savon et tenues multicolores, à la grande joie des spectateurs qui étaient nombreux à s’amasser le long des barrières. Le défilé a réuni environ 15 000 participants, ainsi que 400 employés et 300 bénévoles.

Selon les estimations des organisateurs, environ 150 000 personnes y ont assisté. La baisse par rapport aux 180 000 personnes en assistance de 2024 est attribuable, selon l’organisation, à la « chaleur accablante ».

 

Le défilé de Fierté Indomptable. Photo de Charles William Pelletier, La Presse.

(...) Mais le défilé de Fierté Indomptable, qui se préparait à deux rues de là, était sur toutes les lèvres, rappelant que tout n’était pas rose dans ce tableau presque parfait.

« C’est dommage qu’il y ait deux défilés. Normalement, c’est un moment joyeux, qui est fait pour rassembler. Et toutes ces polémiques, je trouve ça vraiment dommage », confie Julie Buisson, une spectatrice rencontrée dans le public.

« Les deux ont leur place, mais je trouve qu’il y aurait de l’amélioration à faire du côté de Fierté Montréal, pour ce qui est d’écouter leurs communautés », avance Eddy Bourgeois, un autre spectateur.

(...) Plus d’un millier de personnes, voire quelques milliers étaient au rendez-vous pour cette marche, dont la première édition a nécessité deux mois et demi de préparation.

(...) « Nous sommes bouleversés et émus de voir comment notre mouvement grandit », a lancé Samya Lemrini, co-organisatrice de Fierté Indomptable. Précisant que le groupe est un OBNL, elle a mentionné devant la foule que tous les dons iraient à différentes causes : Palestine, Soudan, groupes autochtones, prisonniers queers.

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