Mettre fin à un programme de lutte au VIH et vendre aux pays pauvres des médicaments américains

Daniel Villarreal sur lgbtqnation.com en date du 29 juillet 2025 à 09h15

Femme avec ruban rouge
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Le PEPFAR a sauvé environ 26 millions de vies dans le monde. Les républicains veulent y mettre fin et le remplacer par un plan d'affaires à but lucratif.

Alors que les républicains du Sénat ont récemment pris des mesures pour rétablir les 400 millions de dollars de réductions de financement proposées pour le Programme présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), un programme mondial de prévention du VIH dont on estime qu'il a sauvé 26 millions de vies dans les pays en développement depuis son lancement en 2003, le département d'État de l'administration Trump a élaboré un plan visant à mettre fin au PEPFAR.

Ce plan remplacerait le PEPFAR par un programme à but lucratif visant à détecter les épidémies de VIH dans les pays à faible revenu, puis à leur vendre des médicaments et des services américains, a rapporté le New York Times.

(...) "Nous pensons que la transition du PEPFAR peut devenir le premier exemple de l'engagement des États-Unis à donner la priorité au commerce plutôt qu'à l'aide, aux opportunités plutôt qu'à la dépendance et à l'investissement plutôt qu'à l'assistance", peut-on lire dans le projet de document.

(...) Face aux nombreuses critiques, l'administration a proposé une dérogation permettant la poursuite de certains programmes du PEPFAR. Toutefois, ces dérogations n'ont pas été accordées à des programmes de prévention du VIH qui soutiennent les hommes séropositifs, les travailleurs du sexe et les personnes LGBTQ+ les plus exposées au risque de contracter le virus. Au contraire, l'administration actuelle ne soutient que les programmes de conseil, de traitement et de fourniture de préservatifs et de prophylaxie pré-exposition (PrEP) aux femmes en âge de procréer.

(...) Les experts craignent que les taux d'infection par le VIH n'augmentent dans les pays africains les plus touchés par le virus, alors que les médicaments préventifs s'épuisent dans toute l'Afrique. Il n'existe peut-être même pas de moyen clair de mesurer les dommages causés par les réductions de financement, car celles-ci ont également mis fin aux efforts de collecte de données visant à suivre la prévalence du virus au niveau local.

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