Des groupes LGBTQ+ demandent aux partis de défendre leurs droits

Par Dylan Robertson, La Presse canadienne sur divers médias en date du 21 avril 2025 à 17h39

Un groupe de 200 organisations sont à l’origine d’une lettre ouverte exhortant les chefs de parti à s’opposer à tout recul sur « les victoires en matière de droits de la personne, notamment l’égalité du mariage, l’interdiction des thérapies de conversion au Canada et la législation sur les droits des personnes transgenres ».

(Calgary) Les Canadiens des communautés 2eLGBTQI+ demandent aux partis fédéraux de faire valoir leurs droits pendant cette campagne électorale, alors qu’ils sont confrontés à une vague croissante de crimes haineux.

« Il est important que les chefs de tous les partis défendent les droits des personnes trans et queer », a déclaré Fae Johnstone, directrice du groupe Queer Momentum.

Tout en se disant reconnaissante que les enjeux LGBTQ+ ne soient pas devenus un sujet de guerre culturelle pendant la campagne électorale, elle a soutenu que les dirigeants fédéraux ont été autorisés à les ignorer largement pendant leur campagne.

« Nous traversons une période politique tumultueuse. La haine monte et nous ne voulons pas d’affrontement sur ces questions, car ce n’est pas dans l’intérêt des Canadiens », a-t-elle affirmé.

Le groupe de Mme Johnstone fait partie des 200 organisations à l’origine d’une lettre ouverte du 31 mars exhortant les chefs de parti à s’opposer à tout recul sur « les victoires en matière de droits de la personne, notamment l’égalité du mariage, l’interdiction des thérapies de conversion au Canada et la législation sur les droits des personnes transgenres ».

La lettre appelle également le gouvernement fédéral à être « un chef de file mondial en matière d’égalité et de droits de la personne pour les personnes queer et trans du monde entier, y compris les réfugiés », et à continuer de financer les organismes LGBTQ+.

 La lettre fait état d’une augmentation des crimes haineux ciblant les personnes LGBTQ+ au Canada. Le président américain Donald Trump, quant à lui, a affirmé qu’il n’y avait que deux genres et a rebaptisé un monument fédéral pour en supprimer toute référence aux personnes transgenres.

Mme Johnstone s’est dite particulièrement préoccupée par le projet de loi 26, une loi albertaine qui a fait de la province la première à interdire aux jeunes LGBTQ+ de recevoir des soins médicaux d’affirmation de genre.

Le gouvernement du Parti conservateur uni a adopté cette loi l’année dernière, mais elle n’est pas encore pleinement entrée en vigueur. Elle interdirait aux jeunes de moins de 16 ans de suivre un traitement hormonal et de recevoir des inhibiteurs de puberté.

Cette loi est contestée par des groupes représentant les jeunes trans, qui soutiennent qu’elle viole la Charte des droits. Les avocats du gouvernement affirment que cette loi est fondée sur des données scientifiques et vise à assurer la sécurité des enfants.

Les tribunaux envisagent de suspendre temporairement la loi en attendant une audience sur sa constitutionnalité. Une juge a mis sa décision en délibéré le mois dernier.

Le gouvernement de l’Alberta a déclaré qu’il invoquerait la clause dérogatoire de la Charte si la loi était contestée avec succès.

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