Cameroun: Une descente policière laisse 1 800 patients séropositifs sans traitement

Par Jean Jacques Dissoke sur 76crimesfr en date du 30 mars 2025 à 20h38


Deux membres du personnel d’Alternatives Cameroun discutent pendant un moment de détente, bien avant la descente policière de 2024.
(Photo de HumanRightsWarrior.com reproduite avec l'article sur 76crimes.com)

Une fermeture d’un centre de santé au nom de la lutte contre l’homosexualité

Environ 1 800 patients séropositifs se retrouvent sans traitement anti-VIH à Douala, au Cameroun, suite à une descente policière menée le 30 septembre au siège d’Alternatives Cameroun.

Après cette descente, au cours de laquelle 13 personnes ont été arrêtées pour homosexualité, la division régionale de la santé publique a ordonné à l’association de défense des droits LGBTI de cesser ses activités.

« Nous n’avons plus de solution pour continuer à offrir des soins aux personnes en situation d’indigence », déclare David M., directeur d’Alternatives Cameroun. «  Nos activités ont été interdites et nous nous sentons incapables et discriminés » .

(...)

Une fermeture largement empirée par la fin de l’aide américaine

Jusqu’à sa fermeture, Alternatives Cameroun luttait activement contre le VIH à Douala auprès des minorités sexuelles et de genre, grâce aux fonds du Programme de soins et de santé du Cameroun, principal bénéficiaire du PEPFAR, le Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida. Fondée en 2006, elle accueillait jusqu’à sa fermeture 1 800 patients à Douala, principalement issus de la communauté LGBT+.

Lire l'article intégral sur 76crimes.com.


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