Sortir de l’hibernation

Par Denis-Daniel Boullé sur fugues.com en date du 03 mars 2025 à 09h52

Dans son texte du 27 février sur fugues.com Denis-Daniel Boullé réagit aux attaques actuelles contre les communautés LGBTQ+. Il appelle à la mobilisation en rappelant le militantisme qui a permis dans le passé d'obtenir la reconnaissance de nos droits.

Il faut savoir se défendre, se protéger, se tenir debout en somme.

Le Parti québécois (PQ) s’est abstenu de voter en faveur d’une motion pour dénoncer la montée de l’homophobie présentée par Québec solidaire (QS). Le président américain Donald Trump a abrogé des décrets protégeant la diversité, les droits LGBTQ, l’égalité raciale, et souhaite la suppression des programmes qui en feraient la promotion. Les mouvements d’extrême-droite ont le vent en poupe en Europe et dont les programmes s’apparentent à celui du locataire de la Maison-Blanche. Dans la situation actuelle, la décision du PQ de s’abstenir de voter peut surprendre, et les justifications apportées entre autres par l’attaché de presse du parti ressemblaient à du patinage et étaient profondément obscures. Mais, cette abstention arrive dans un très mauvais momentum compte tenu des discours et des attaques contre les communautés LGBTQ et les violences qu’elle subit.
 
Du côté des premiers et premières concernées, les réactions n’ont pas été nombreuses, hors des réseaux sociaux. Il a fallu que les médias contactent des représentant.e.s d’organismes pour savoir ce qu’ils ou elles pensaient. Aucun communiqué de presse émanant du Conseil québécois LGBTQ, il est vrai que ce dernier est en panne de direction générale. Aucune réponse collective pour soutenir Alexandre Leduc et Manon Massé, tous les deux à l’origine de cette motion et qui se sont indigné.e.s de l’attitude du PQ.

Rappelons que c’est grâce au militantisme que nous avons pu obtenir le droit au mariage, une longue marche qui ne s’est pas déroulée sans heurts, mais nous avons su nous tenir debout. Il n’est pas sûr, à l’époque, que l’on ait pu nous en passer une petite vite avec la création d’un «Comité des sages» en automne 23 et dont on attend toujours le rapport.

Sommes-nous aujourd’hui encore équipés pour protéger nos droits en cas de contre coups ? Ce n’est pas parce que nous entretenons de bonnes relations avec les gouvernements et les partis que nous comptons que des allié.e.s parmi eux.

Lire la suite sur fugues.com.

 


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