^{Les forces de sécurité russes arrêtent les clients d'un club.}

Le ministère russe de l'intérieur envisage de créer une vaste base de données électronique sur les personnes LGBTQ+ dans le pays, a révélé cette semaine Meduza, un média russe indépendant.

Citant des sources anonymes du ministère de l'intérieur, le média rapporte que ce projet orwellien est en discussion depuis l'année dernière, après que la Cour suprême de Russie a déclaré illégal le soi-disant "mouvement LGBT international" en le qualifiant d'"organisation extrémiste", à la demande du président Vladimir Poutine.

(...) En 2024, la police a effectué au moins 42 descentes dans des lieux accueillants pour les LGBTQ+ à travers la Russie, selon une enquête menée par le média indépendant Current Time et l'organisation de défense des droits de l'homme Sphere. Les coups, l'enfermement forcé et les humiliations sadiques fondées sur l'identité sexuelle et de genre sont des caractéristiques régulières de ces descentes.

Les autorités russes et les médias d'État décrivent régulièrement la communauté LGBTQ+ de Russie comme un réseau de « groupes paramilitaires » appelant à une « guerre ouverte entre les sexes », qui se livrent à la « déshumanisation » et à l'« adoration du diable », rapporte le média. Les autorités et les médias affirment que les actions des forces de sécurité ont permis de « réprimer » les activités anti-étatiques.

Les raids, en plus d'intimider la communauté homosexuelle dans son ensemble et de forcer la fermeture de plusieurs lieux, ont fourni aux responsables de la sécurité des informations qui permettraient d'établir un registre électronique des LGBTQ+.

(..) Alors que les forces de sécurité continuent de collecter des données dans le cadre d'opérations de plus en plus sadiques, les progrès en vue de la création d'un registre LGBTQ+ à grande échelle ont été entravés par l'autre obsession actuelle de M. Poutine : l'expansion de la Grande Russie par le biais de sa guerre contre l'Ukraine. Les forces affectées à ce conflit épuisent les rangs de la police qui, autrement, traquerait les membres du "mouvement LGBT international".

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Lire le texte intégral (en anglais) sur lgbtqnation.com.