«Un recul de 20 ans»: montée inquiétante de l’homophobie dans les écoles secondaires du Québec

Par radio-canada.ca / Journal de Québec en date du 17 janvier 2025 à 14h22

Une montée de la haine envers les personnes LGBTQ+, dans les milieux scolaires inquiète l'organisme GRIS-Montréal et la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ). Des porte-parole des deux organismes ont fait part de leurs préoccupations lors d'un point de presse, jeudi matin (16 janvier 2025), dans les locaux du campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke.Dans le cadre du colloque annuel de la Table nationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie des réseaux de l'éducation, ils ont présenté des données qui démontrent que le niveau de malaise des jeunes face à l'homosexualité de leur meilleur ami a doublé. Le reportage de Valérie-Micaela Bain.

https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-18h/site/segments/reportage/1964352/education-haine-homophobie-intolerance-lgbtq

Voir aussi sur radio-canada Montée de l’intolérance face aux personnes LGBTQ+ : entrevue avec une sexologue.



Lire aussi l'article de Daphnée Dion-Viens et Kevin Crane-Desmarais  dans le Journal de Québec «Un recul de 20 ans»: montée inquiétante de l’homophobie dans les écoles secondaires.

L’intolérance envers la diversité sexuelle et de genre grimpe en flèche parmi les élèves du secondaire. La proportion de jeunes qui seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un proche est homosexuel a doublé en sept ans, selon une vaste enquête réalisée auprès d’adolescents québécois par un organisme montréalais qui tire la sonnette d’alarme.

Cette évolution des mentalités représente «un recul d’à peu près 20 ans», déplore Marie Houzeau, directrice générale de GRIS-Montréal, un organisme très présent dans les écoles secondaires pour sensibiliser les jeunes à la diversité sexuelle et de genre.

(...) L’omniprésence des réseaux sociaux et la montée des discours masculinistes, qui ciblent les communautés LGBTQ+, pourraient expliquer cette montée de l'intolérance, selon Mme Houzeau.

«Les jeunes construisent leur identité avec les réseaux sociaux et les influenceurs», précise-t-elle, tout en déplorant la présence de ces «chambres d’écho» qui réduisent l’influence des parents sur l’éducation de leur enfant.

À Fierté Montréal, on n’est pas surpris par ce « malheureux » constat. Simon Gamache, directeur général de l’organisme, souligne que « les réseaux sociaux ont amplifié tout ça » et que les jeunes sont désormais confrontés à un environnement numérique où la vérification des faits disparaît. Les algorithmes des réseaux sociaux privilégient souvent les contenus polémiques, alimentant ainsi des discours qui exacerbent le malaise envers la diversité sexuelle.

(...)


Aussi, l'article de Caroline Lavigne sur fugues.com : Hausse préoccupante de l’inconfort des jeunes face à la diversité sexuelle et de genre.


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