Dans un message vocal en date du mois d’août, un chef de gang haïtien, Krisla, déjà connu pour être l’auteur de nombreux kidnappings crapuleux, a expressément menacé de s’en prendre aux adolescentes lesbiennes de Fontamara et de Tibwa, deux banlieues populaires de la zone sud de Port-au-Prince, la capitale haïtienne.
Des menaces qui se doublent d’un contexte sécuritaire très dégradé, sur fond de rivalités avec les gangs voisins de Grand-Ravine et de Village de Dieu, alors que les effectifs de la mission de police réclamée par les autorités haïtiennes et financée par les Nations-Unies peinent à faire rétablir l’ordre.
Davantage connus pour leur rôle dans le banditisme, les chefs de gangs cherchent à exercer une autorité morale auprès de la population et de la jeunesse, par la terreur.
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