Alors que le terme diversité, équité et inclusion (DEI) devient une arme aux États-Unis utilisée de plus en plus par les politiciens et les stratèges de la droite, certaines grandes entreprises américaines commencent à revenir sur leurs engagements à soutenir et à fournir un environnement de travail inclusif.
L’origine du terme ÉDI (Équité, diversité et inclusion) en tant que concept dans le lieu de travail remonte aux années 1960, dans un contexte de changement culturel et sociétal vers une société plus équitable.
Le Civil Rights Act de 1964 a été la première loi fédérale aux États-Unis à interdire la discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe ou l’origine nationale, interdisant ainsi aux employeurs toute discrimination en matière d’embauche, de licenciement et de conditions d’emploi.
Et bien que cette loi ne semble pas avoir la même force légale que les Chartes des droits et libertés du Canada et du Québec, il convient de préciser que la protection fédérale des employés LGBTQ+ a été assurée aux États-Unis par le biais de procès et de décrets, et ce, au plus tôt dans les années 90.
Le changement culturel provoqué par les mouvements Black Lives Matter et #MeToo a conduit les entreprises à élargir leur engagement dans les initiatives ÉDI pour attirer les talents et attirer les clients.
Cependant, ce changement culturel – qui a polarisé les États-Unis – a entraîné une réaction violente contre la diversité en milieu de travail, menée par des ultra-conservateurs déterminés à éliminer les politiques dites «woke».
Et la protection fédérale des employés LGBTQ+ est de plus en plus mis à mal par les interprétations des juges de la cour suprême des États-Unis qui compte plus de juges conservateurs depuis le passage de Donald Trump à la présidence de 2016 à 2020.
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