Nouveau coup de barre pour Emmanuel Macron sur les questions LGBTQI+. Après avoir porté en 2022, auprès de têtu·, la simplification des procédures administratives pour les personnes trans – "Leur vie ne doit pas être rendue plus complexe par des procédures administratives si elles sont inutiles" –, le voici qui brocarde, lors d'un déplacement sur l'île de Sein (Bretagne) ce mardi 18 juin, la promesse du Nouveau Front populaire de faciliter la changement de genre à l'état civil : "Y a des choses complètement ubuesques, comme par exemple aller changer de sexe en mairie, bon…"

(...) "Ces propos sont très choquants, nous sommes atterrés, a réagi auprès de l'AFP le président de l'Inter-LGBT, James Leperlier. C'est d'autant plus inquiétant vu le contexte actuel de transphobie : c'est ajouter de l'huile sur un feu qui est déjà ardent." Dénonçant un "glissement dangereux" et une "porte ouverte vers des propositions de loi transphobes et LGBTphobes", il ajoute : "C'est le signe qu'ils n'hésiteront pas à revenir sur nos droits, ne serait-ce que dans le débat, pour racoler des voix."

SOS homophobie a également pris position sur son compte X (Twitter) : "Emmanuel Macron convoque la transphobie pour attaquer les programmes de ses opposant·es politiques. La stratégie est donc claire : instrumentaliser les minorités dans la course au pouvoir." Et l'association Aides d'écrire : "AIDES s’oppose aux propos d’Emmanuel Macron. Nous nous battrons toujours pour les droits des pers[onnes] étrangères et trans ! La lutte pour les droits humains et la santé publique vont de pair ! Les politiques d’extrême droite sont nuisibles à la santé publique. ASSEZ !"

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Lire la déclaration de Julia Torlet, présidente et porte-parole de SOShomophobie
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