Guet-apens, attaques en ligne, montée de la transphobie : la hausse de 13% des infractions anti-LGBT+ enregistrées par la police et la gendarmerie en 2023 confirme, aux yeux des associations, un climat « extrêmement préoccupant » en France.
Les injures et la diffamation représentent un tiers des crimes et délits anti-LGBT+ enregistrés en 2023. Les atteintes aux personnes 19 %, tout comme les menaces (19 %). Le harcèlement (5 %) est plus rare ; les atteintes à caractère sexuel également, même si elles progressent (8 % du total, contre 2 % en 2022).
Plus de 70 % des victimes sont des hommes, selon le ministère, un fait également souligné par SOS Homophobie, qui dénonce en particulier le phénomène croissant des guet-apens tendus notamment via des applications de rencontre.
Selon le ministère, les mis en cause dans ces crimes et délits sont à 82 % des hommes. Près de la moitié (49 %) ont moins de 30 ans ; 31 % ont même moins de 19 ans.
« On a dépassé le stade de l’inquiétude », déclare à l’AFP Maxime Haes, porte-parole d’une autre association, Stop Homophobie.
(...) Les actes anti-LGBT+ s’inscrivent, estime M. Haes, dans un contexte de « hausse drastique des discours LGBTphobes, en particulier transphobes », qui sont « à mettre en corrélation avec la montée de l’extrême droite et des extrémismes religieux ».
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