Mon dernier article sur Komitid

Par Christophe Martet sur Komitid en date du 29 avril 2024 à 10h35

Voilà un autre changement important au sein des médias LGBT+ en France : Christophe Martet du magazine Komitd annonce son départ à la retraite. Rédacteur en chef – Directeur de publication – Chef de rubrique Santé jusqu’au 31 mars 2024. Christophe Martet est un journaliste professionnel qui cumule plus de 37 ans d’expérience dans les médias (France 3, France 2, TETU, Yagg.com).

Tous les articles et contenus de Komitid depuis 2018, les milliers d’archives de Yagg depuis 2008 (ainsi que la chaîne Yaggvideo sur Dailymotion) restent accessibles et consultables mais le site ne sera plus alimenté quotidiennement.

Voici un extrait de son dernier article sur Komitid.

Le monde aussi a changé et si je ne devais regarder cette évolution que par le prisme des droits LGBT, elle est majeure… dans la plupart des pays dits développés. Ce qui n’est pas le cas en particulier en Afrique, où de nombreux pays ont hérité de l’homophobie d’Etat instaurée par les puissances coloniales, mais qui aujourd’hui, sous la pression notamment des évangélistes, promulguent des lois durcissant la criminalisation des personnes LGBTQI+.
Nous devons restés mobilisé·es !

Car ce qui n’a pas changé, en revanche, c’est la persistance, ici aussi, des agressions verbales et physiques contre les personnes LGBTQI+. On ne reviendra pas sur la période du mariage pour tous, si ce n’est pour constater que l’actuel gouvernement est composé de plusieurs ex-soutiens de l’homophobe Manif pour tous.
Ces derniers mois, des politiques et des médias se sont déchaînés contre les personnes trans.
Et jeudi soir, j’étais aux côtés des militants et des politiques (de gauche) place de la République, à Paris (photo), en soutien au jeune Amos, sauvagement agressé dans un bar du Xe arrondissement, parce que gay.

Même si les avancées légales ont pu donner l’illusion que ce sont des comportements d’un autre temps, ceux-ci restent très ancrés dans nos sociétés patriarcales hétéronomes, aux côtés du sexisme et du racisme. Mais je reste positif car à la différence de certain·es de nos aîné·es qui critiquent la jeunesse (sur l’air du « c’était mieux avant »), je suis très impressionné par les nouvelles générations d’activistes, surtout les femmes ! La vigilance reste de mise, la résistance et le combat pour nos droits aussi, partout et tout le temps.

 


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