Autour de lui, Gaza est en ruines. Un soldat israélien déploie le drapeau arc-en-ciel de la communauté gay, et relance le débat autour du “pinkwashing” supposé d’Israël, accusé par certains militants des droits LGBT+ d’utiliser cette cause dans sa guerre contre le Hamas.
(...) Ces clichés ont fait bondir les militants des droits LGBT+ du monde arabe, et au-delà.
Le drapeau arc-en-ciel « n’a absolument rien à faire dans cette guerre », proteste auprès de l’AFP Nas Mohamed, le fondateur d’Alwan, une fondation qui milite pour les droits LGBT+ dans les pays du Golfe.
(...) « La photo est dégoûtante », juge Ahmad Nawwas, un militant LGBT+ palestinien sous pseudonyme, joint par l’AFP. Revendiquer cette « première fois » revient notamment à dire que « les queer palestiniens n’existent pas » ou « qu’ils peuvent être libres uniquement s’ils dépendent d’Israël », estime le militant réfugié en Europe.
Ce faisant, Israël renforce aussi l’homophobie chez les Palestiniens qui peuvent « associer les homosexuels à quelque chose qui est exclusif à Israël », ajoute-t-il.
(...) Israël utilise « les droits LGBT comme un cheval de Troie », estime Rasha Younes, chercheuse sur les droits LGBT+ au Moyen-Orient à Human Rights Watch, pour mieux se présenter comme « un bastion des droits de l’homme dans la région » alors que ce pays mène une « répression systématique des Palestiniens ».
Lire le l'intégral de l'article sur komitid.fr.