L’affaire soulève un tollé au Maroc. Des associations, des activistes et des défenseurs des droits humains ont exprimé leur indignation devant une décision de justice tout simplement surréaliste.
Pour expliquer le contexte, il s’agit d’une affaire de viol sur mineur traitée par la chambre de première instance de la Cour d’appel de Ouarzazate. Sur le banc des accusés, un muezzin d’une des mosquées de la région de Ouarzazate. Ce dernier a été condamné à 8 ans de prison ferme pour homosexualité et atteinte à la pudeur sur mineur avec violences et menaces.
Jusque-là tout est normal. Toutefois, ce qui relève de l' « irrationnel » dans cette affaire est la condamnation de la victime. Il s’agit d’un jeune garçon dont l’âge n’a pas été communiqué, qui a écopé de 6 mois de prison ainsi que d’une amende de 2.000 dirhams pour « homosexualité ».
Jugée la semaine dernières, le verdict soulève plusieurs interrogations sur le fonctionnement de la justice au Maroc, mais surtout du juge ayant prononcé le verdict. Les défenseurs des droits humains choqués de la condamnation de la victime ont dénoncé ce jugement. Ils appellent à libérer la victime qui devrait au contraire être suivie psychologiquement après le viol qu’elle a subi.
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