Le référendum cubain de 2022 a lieu le afin de permettre à la population de se prononcer sur un nouveau code de la famille légalisant notamment le mariage homosexuel et l'adoption homoparentale.
(...) Le nouveau code de la famille est approuvée à une large majorité d'un peu plus des deux tiers des suffrages. Ce résultat, qui entraine la légalisation du mariage homosexuel, de l'adoption homoparentale et de la gestation pour autrui sans fins lucratives fait de Cuba le pays le plus progressiste d'Amérique latine en la matière27,28.
(...) Soumis à une période de consultation populaire à partir du , le projet est critiqué par une partie des militants pro-LGBT qui estiment qu'un droit fondamental ne devrait pas être soumis à un référendum. Le gouvernement se défend en déclarant vouloir travailler à faire accepter un tel changement plutôt que de l'imposer par la force18,1. Le processus référendaire intervient également dans le contexte d'une vague de légalisation du mariage homosexuel dans le reste de l'Amérique latine, ayant ajouté à la frustration des membres de la communauté LGBT cubaine confrontés à la lenteur du processus dans leur pays en comparaison de son voisinage immédiat1.
Outre ces questions liés à l'homosexualité, le nouveau code de la famille introduit plusieurs avancées dont une protection accrue des enfants et des adolescents, la coresponsabilité des parents dans leur éducation, et une stricte égalité des droits entre hommes et femmes. Le code assure également aux mineurs le droit à ne pas faire l'objet d'exclusion, de violence ou d'une absence de protection parentale19. Il met par ailleurs fin à la possibilité pour les filles mineures âgées de plus de quatorze ans de se marier avec l'autorisation de leur tuteurs, seuls les femmes majeures — donc âgées d'au moins dix-huit ans — pouvant désormais se marier20.
Lire l'article intégral de Wikipedia qui fait aussi un historique des droits LGBT à Cuba.