Le journaliste Romain Schué a publié sur le site de Radio-Canada un superbe reportage avec photos qui nous plonge dans la réalité des migrants qui passent par ce chemin, depuis les États-Unis, pour demander l'asile au Canada.
Pour comprendre pourquoi ce petit bout de chemin est devenu un lieu de passage des migrants, rappelons cette explication de Romain Schué dans un autre article que l'on peut lire sur le site de Radio-Canada.
La frontière sud entre les États-Unis et le Canada s'étend sur 6 414 km. L'entrée clandestine par les bois peut être dangereuse, surtout en hiver. Le passage n'y est peut-être pas aussi périlleux que la traversée en barque de la Méditerranée. Mais, les drames qui se produisent lors de ces transits soulèvent aussi l'indignation. Le fait que l'entrée par le chemin Roxham soit tolérée permet à la police des frontières d'intercepter ceux qui traversent la frontière, tout en leur permettant de déposer une demande d'asile. Ainsi, ces personnes seront prises en charge de façon sécuritaire dans l'attente de la décision de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié.
La dure réalité des migrants.Le grand mérite du reportage de Romain Schué est d'aller au-delà de l'explication de ce contexte politique pour nous montrer la réalité humaine de ce qui se passe à Roxham Road : l'exploitation par certains profiteurs, mais aussi la sollicitude de bénévoles qui tentent de soulager la détresse des migrants. Janet McFetridge est présente quasiment chaque jour à Roxham Road.
Elle est aussi la mairesse de Champlain, le village d'où part Roxham Road. Photo : Radio-Canada / Romain Schué
Non, Roxham Road n'est pas un conte de Noël. C'est la dure réalité de ceux et celles qui quittent tout pour trouver un lieu où ils et elles pourront vivre en sécurité avec leurs proches. Mais, dans ces temps difficiles, l'engagement de personnes comme Janet nous redonne confiance. Et cela, c'est bien plus qu'un conte de Noël ! Lire l'intégral du reportage de Romain SchuéEn complément.
|