Vu du Canada, les États-Unis nous apparaissent parfois comme une autre planète. Les mouvements fondamentalistes et d'extrême-droite qui s'y retrouvent ont aussi leur antenne ici. Mais, heureusement, avec beaucoup moins d'influence. Actuellement, plusieurs articles dans les médias LGBTQ+ américains font état des manifestations de  haine contre les trans. En voici un exemple qui vient juste d'être publié sur le site lgbtqnation.com, accompagné s'une série de vidéos. Mais, ils sont nombreux, aux États-Unis, à se lever pour leur barrer la route.

Des croyants de QAnon, des activistes trans, des nationalistes blancs et des Antifa se sont affrontés dans une émeute sanglante devant un spa coréen à Los Angeles ce week-end. Une vidéo virale sur une femme transgenre a déclenché l'incident, mais elle n'existe pas en réalité.

Des dizaines de personnes ont été arrêtées, la police s'attaquant principalement aux militants transgenres. Un extrémiste d'extrême droite a poignardé deux personnes.

La vidéo Instagram montrait une femme se plaignant au personnel qu'une femme transgenre utilisait les installations du Wi Spa. Les clients de ces installations destinées aux familles sont fréquemment déshabillés lorsqu'ils se baignent et trempent dans l'eau chaude.

Les autorités et les employés du spa affirment qu'il n'y avait pas de femme transgenre dans le bâtiment à ce moment-là. Les lois californiennes sur l'hébergement public garantissent aux personnes transgenres un accès égal aux installations.

Les adeptes de QAnon se sont rapidement emparés de la vidéo comme d'une "preuve" pour la théorie du complot selon laquelle des politiciens et des célébrités démocrates appartiennent à un culte cannibale pédophile dirigé par des extraterrestres. Les adeptes ont répandu de fausses rumeurs similaires sur une pizzeria de Washington D.C., affirmant que le sous-sol du restaurant était un repaire de pédophiles.

Un homme a été arrêté après être entré dans le restaurant, avoir tiré avec une arme et exigé la libération des enfants. Le restaurant n'a pas de sous-sol, mais il a été continuellement ciblé par les partisans de Trump.

Une femme transgenre choisie au hasard a été faussement "identifiée" comme la cliente inexistante du spa. Elle a été harcelée en ligne et a reçu de multiples menaces de mort.

Les croyants de QAnon ont été rejoints par des chrétiens évangéliques fondamentalistes, les Proud Boys, des partisans de Trump et des agitateurs de droite comme Andy Ngo, qui est gay. Ils ont affronté des manifestants antifascistes (comme Antifa) et des militants trans. Les deux camps se sont affrontés avec la police, mais les agents se sont concentrés sur les contre-manifestants et non sur les groupes d'extrême droite.

Les manifestants des deux camps ont lancé des bombes fumigènes, pulvérisé des produits irritants et se sont donné des coups de poing, tandis que les policiers utilisaient des tactiques brutales, tirant sur des activistes non armés avec des sacs à fèves, frappant des gens avec des matraques, arrachant des drapeaux trans et arrêtant des journalistes qui couvraient la violence.

Les manifestants fuyant la mêlée ont laissé derrière eux des pistolets paralysants, des couteaux et du gaz lacrymogène.

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Mais, si la droite s'emploie à propager la haine, beaucoup de parents se lèvent pour appuyer les lois qui défendent les droits humains. Lire, entre autres, Une mère infatigable devient avocate à la quarantaine pour défendre les droits de sa fille transgenre en anglais sur lgbtqnation.com