Solidarité face aux lois anti-LGBTQ de la Hongrie

Envoyé par lgbtqnation / via ALGI en date du 28 juin 2021 à 12h28

MUNICH, GERMANY - 9 JULY 2016:
Allianz Arena illuminated in rainbow light on Christopher Street DayPhoto: Shutterstock

L'UEFA a interdit à Munich d'illuminer l'Allianz Arena de couleurs arc-en-ciel pour le match de l'Allemagne contre la Hongrie aujourd'hui. Alors les stades de toute l'Allemagne se sont illuminés.
https://twitter.com/brfootball/status/1407838357376405510

Les nouvelles lois anti-LGBTQ de la Hongrie se sont répandues sur les terrains de football européens.
Les supporters de football allemands ont protesté contre la loi hongroise anti-LGBTQ en faisant preuve de solidarité et de fierté.

Source : lgbtqnation.com

Dans une puissante démonstration de solidarité LGBTQ, des milliers de fans de football allemands se sont parés de la tête aux pieds d'un arc-en-ciel pour assister à un match controversé qui a eu lieu à Munich contre la Hongrie.

Tout a commencé lorsque l'Union des associations européennes de football (Uefa) a rejeté la demande du maire de Munich, Dieter Reiter, d'éclairer l'Allianz Arena aux couleurs de l'arc-en-ciel. M. Reiter voulait exprimer son soutien à la communauté LGBTQ face à une nouvelle loi discriminatoire adoptée en Hongrie, qui interdit les contenus LGBTQ dans les écoles et à la télévision pour les enfants de moins de dix-huit ans.

(...) Le soir du match, des supporters allemands parés de fabuleuses tenues arc-en-ciel ont rempli l'arène. Ils portaient des drapeaux, des masques, des boas, des perruques et des mi-bas. Des organisations de défense des droits LGBTQ ont distribué des drapeaux et des vendeurs ont vendu des articles de la Fierté à l'extérieur du stade.

(...) Les clubs de football allemands de tout le pays ont illuminé leurs stades de l'arc-en-ciel cette nuit-là. Le maire a fait flotter des drapeaux arc-en-ciel depuis l'hôtel de ville et a illuminé une éolienne près de l'Allianz Arena. Les centres commerciaux de Munich ont arboré des drapeaux arc-en-ciel, et le plus grand journal allemand, BILD, a fait de sa quatrième de couverture un arc-en-ciel fusionné avec le drapeau allemand.

(...) La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu'elle allait engager une action en justice contre la loi hongroise, la qualifiant de "honteuse".

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Pendant ce temps...

Source : tetu.com

Invitée de la matinale de France Inter ce mercredi, Marine Le Pen a refusé de condamner la nouvelle loi anti-gay votée en Hongrie. Au contraire, la présidente du RN est apparue en ligne avec la rhétorique homophobe du Premier ministre Viktor Orban, qui alimente l'amalgame entre homosexualité et pédophilie.

(...) "Je suis tout à fait opposée à quelque discrimination que ce soit", prend soin d'assurer Marine Le Pen, tout en répétant : "Laissons les mineurs tranquilles." La protection des mineurs, un discours de bonne mère de famille en apparence, sauf qu'il n'est pas innocent dans ce contexte. C'est bien cette rhétorique qui permet à Viktor Orban, Premier ministre en Hongrie, ou à Andrzej Duda, le président polonais, de justifier des lois discriminatoires pour les personnes LGBTQI+ via un amalgame empoisonné, constamment entretenu, entre homosexualité et pédophilie.

Les conséquences LGBTphobes de ce type de rhétorique porté au pouvoir ne sont pourtant guère difficiles à constater en Europe de l'Est. Rien qu'en Hongrie, elle a par exemple permis d'interdire une simple publicité de Coca Cola montrant des couples homosexuels. Aussi visé, un conte de fée inclusif dont les personnages sont LGBTQI+. Les militants des droits LGBTQI+ soulignent que la nouvelle loi hongroise est d'ailleurs un copier/coller pur et simple de celle adoptée en 2013 dans la Russie de Vladimir Poutine, où elle a notamment été utilisée pour interdire des marches des fiertés. Avant d'essaimer en Pologne, où l'on ne compte plus les alertes au sujet de la place des personnes LGBTQI+.

(...) Viktor Orban ne se cache même pas : il a promis une "nouvelle ère" culturelle fondée sur les "valeurs chrétiennes". Un discours qui trouve de l'écho dans l'extrême droite française. "À l'instar de Viktor Orban en Hongrie, Marine Le Pen veut museler les associations LGTBQI+. Une fois privés de toute parole collective, les groupuscule néonazis qui sont les alliés objectifs de son parti pourront alors faire le ménage comme en Russie", a réagi Matthieu Gatipon, porte-parole de l'Inter-LGBT.


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