Plusieurs milliers de personnes ont défilé jeudi 3 juin lors de la Marche des fiertés de Jérusalem, sous haute surveillance policière en raison de menaces venant d'extrémistes.
La Marche des fiertés de Jérusalem, annulée l’an dernier à cause de la pandémie de coronavirus, a rassemblé entre 5 000 et 8 000 participant·es, selon un journaliste de l’AFP sur place.
Les manifestant·es, brandissant des drapeaux arc-en-ciel, des pancartes et des ballons, étaient étroitement encadré·es par 3 000 policiers, selon les chiffres de la police.
(...) Jérusalem organise sa célébration annuelle des droits LGBTI+ depuis 2002, qui s’accompagne souvent de protestation de la population ultra-orthodoxe et d’extrémistes, notamment affiliés à l’extrême-droite. Le 30 juillet 2015, Shira Banki, 16 ans, avait été poignardée à mort pendant le défilé par un juif ultra-orthodoxe, qui avait également blessé six autres personnes. Depuis, l’événement est placé sous haute surveillance policière.
(...) Jérusalem organise sa célébration annuelle des droits LGBTI+ depuis 2002, qui s’accompagne souvent de protestation de la population ultra-orthodoxe et d’extrémistes, notamment affiliés à l’extrême-droite. Le 30 juillet 2015, Shira Banki, 16 ans, avait été poignardée à mort pendant le défilé par un juif ultra-orthodoxe, qui avait également blessé six autres personnes. Depuis, l’événement est placé sous haute surveillance policière.