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Histoires / récits / poèmes
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L'Albinos de Cap Chat-Rouge
(Nancy Labonté)
Nous Jouons (Nancy
Labonté)
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L'Albinos de Cap Chat-Rouge
(par Nancy Labonté)
Si tu dis que je suis le père, je ne sais plus. Ta fille, elle
a le pied long - comme moi - et le front carré. Et la soie
blonde, surtout. Fille d'inuit, tête pâle. Nous mystifions.
Moi, l'albinos, j'ai l'oeil tellement rouge qu'il est noir. Mais le
vôtre: une fente nordique, ouvrant le réel à vos
idées, longue comme une lame, gantée d'une épaisse
paupière - rose et jaune, et même grise de lichen - je
n'y pressens que le modelage d'un soleil froid, en réfraction
sur la glace. Une lente sculpture d'entre les âges, depuis l'exil
de ton peuple, de cette Mongolie proscrite qui cassa les cailloux
le long des continents subarctiques, sûrement sous l'emprise
du mauvais oeil, ou de l'albus pureté, jusqu'à l'Amérique,
tout aussi frigide dans ses toundras rugueuses. Un long façonnage
dans le suif de vos rictus. Elle a de toi cet oeil étroit.
Gustave. Quel étrange nom pour une fée des galets. Oui,
tu peux installer ton camp ici. De toute façon, on dit déjà
à Cap Chat-Rouge que la fille de l'albinos et de la squaw est
bien charmante. Oui, utilise l'atelier de la tourelle, drapes-y tes
motifs, tes fresques et tes bleus-gris.
Je ne sais plus, tes séjours sont fréquents, la gestation
de Gustave, je la couvre un peu, mais je ne sais plus, combien de
mois séparent tes voiles ouvertes à cette fête
où le monde change soudain? Je ne sais plus. J'entrepose, sous
forme de blocs, l'espace découpé de la présence
des autres. Des morceaux de décor difficilement classables
dans la spirale du temps. Une trajectoire en révolution qui
me tire: moi-même dans le blanc de ma paroi javellisé
latex. Seule ma bulle se déplace ainsi dans le temps mnémonique
puisque je ne vois qu'à l'intérieur, où le paysage
s'émotive et se meut, du désert à la densité
fluide.
Y a-t-il eu échange céleste? Si tu dis que je suis le
père, je ne sais plus. On dit à Cap Chat-Rouge que Gustave
est blanche de poil, comme l'albinos. On voit enfin mon déploiement:
mon chevalet s'intègre.
La mer est froide, octobre s'achève, surveille l'enfante, elle
remplit ses sacs de galets, sur la grève. Oui, j'accepte ta
musique, tes tambours. Prends place, princesse des cristaux. Le lieu
t'appartient. Fais du thé, il arrive Paul, qui rapporte le
scooter. Tout est en ordre, je pourrai voir Matane après la
Toussaint, m'urbaniser légèrement après cette
semaine transitoire. Ton retour, et Gustave qui déjà
déplace mes feuillets. Ton mouvement dans le shak, presque
victorien, est harmonieux, mais trop concentrique et structurant.
Je reviendrai dans quelques jours.
Oui. Tu peux tisser tes vers de mère sur mes falaises, ton
crâne de phoque équilibre le champ pictural à
merveille. Tu dormiras bien avec Gustave dans le lit sud-est, le vent
y est moins siffleux, les présences moins mouvementées.
Paul claque des talons sur la pierre du portique, vois comme il est
immense, sa carrure noircit toute la fenêtre de la porte. Organise
le salon, sa visite est importante.
Tu lui cales gentiment quelques coussins, il s'y vautre satisfait;
la petite table turque offre ses gravures en méditation, le
thé est tiède. Gustave mange des noix, assise devant
des flocons de neige que tu lui bricoles, dans des feuilles de coton.
Les confettis et les ciseaux traînent encore sur le fauteuil.
Paul garde mystérieusement le silence.
Tu lui propose que je suis le père. Il ne prononce même
pas une entre-réaction que tu lui annonces que oui, tu campes
maintenant dans les cubes de l'albinos. Cette réunion m'agace.
En temps normal, Paul prophétise plus bruyament. J'attends
ses mots magiques, mais il est terne, en réflexion.
Il racontait, en entrant, que le bolide était réparé,
que c'était un service amical, qu'il refusait d'être
payé. Des banalités. Ensuite, plus rien, que ses narines,
humant le verre de thé; et sa langue, en succion contre le
palais.
Il repart, le pot de fer blanc est au trois-quart plein. Il me déclare,
avant de quitter, que le blanc irise toute la scène, que le
rouge délimite les choses existantes. Je ne comprends pas sa
parabole, quand bien même le message semble clair. Oui, tu lui
dis au revoir et merci que je cherche encore la signification de ces
paroles folles, même si ma voix dit oui, qu'il est déjà
en route et que ma gorge résonne encore d'involonté;
et tu refermes la portes. Contre les courants d'air, dis-tu en pensant
à la fragilité de Gustave.
La Toussaint passe, les loups hurlent en murmures, je perds la nuit
dans la tourelle, enduite de chaux. Je peins la mort cristallisée
comme une fleur dans du sel. On a déguisé Gustave: tu
rasais ses cheveux et je lui tournais une toge verte de sacs de vidange
éventrés. Elle dormait debout à minuit. Le soleil
pointe à droite, sur la falaise de terre brûlée.
Par le vent de la mer. Je pars pour la ville.
Tourbillonnée d'écharpe de laine grises-champignon.
Tu dis que je suis le père et je trouve cela très séduisant,
je ne sais plus. Oui, soigne l'espace, sculptes-y ta danse pendant
mon absence. Je vais à Matane, diluer mes intransigeances.
Tu diras à l'épicière que tu es une des châtelaines
du shak de l'albinos.
Je m'embarque, le foc fouette l'air, le scooter rase l'asphalte, la
lumière est froide. J'ai le jaune dans le dos, la mer à
droite. Je roule à vitesse maximum, des wagons fous me chavirent
sur la ligne blanche. Je porte tes gants de cuir, ceux qui coupent
le vent.
Les montagnes sont tranchées, des glaçons pendent aux
étages de granit obliques. Des inscriptions, vieilles de vingt
ans, survivent des lignes de spraypaint floues. Des messages sur la
pierre qui relatent des amours périmés. Je pense à
toi.
Et Gustave, petite roche ronde, comme sur la grève. Elle décore
l'incohérence de nos existences. Une odeur de varech dans le
rose saoulant - je rêve. Je dévore l'instant de notre
ressemblance.
J'ai des yeux de verre. Deux flaques fraîches. Baie des Chant-Pleurs.
J'arrête chez Irêne, l'aubergiste. Elle me chauffe du
café. J'observe au travers des rideaux ajourés le spectacle
des écumes qui s'entremêlent, se déhanchent. J'accote
mon velours blanc sur le bardeau verni. Je médite Montréal,
et les autres lieux. Vivre à Cap Chat-Rouge est plus calme
pour peindre. Irêne me dévisage derrière la cloche
à gâteau.
Les presque engelures ne piquent plus, je passe aux W.C., règle
avec Irêne mes affaires, il est dix heures. Le soleil est pâle
et une neige légère tombe sur la route. J'enfourche
le scooter qui me propulse vers l'ouest. La vallée est lumineuse,
de l'autre côté de cette tourmente de novembre.
Tu dis que je suis le père et j'essaie aussi de comprendre
la deuxième faille du silence de Paul, l'autre jour. Histoire
de blanc et de rouge. Je suis de joie d'aller ailleurs, ton désir
d'adorer la cellule familiale comme un rubis me fait accélérer
en criant: les choses existantes délimitées par la rouge,
sans savoir quelle est cette volonté occulte qui s'amuse à
exister sur le médium des mots. Que la pureté est absence
d'être, qu'enfin Matane fantôme derrière les épinettes
vertes. Et blanches, ou noires. La mer moutonne, tes gants craquent.
J'arrive enfin. Je mange une poutine au snack-bar du Continental.
Je téléphone chez Pierre, son répondeur prend
ma voix nasillarde d'albinos. En attendant, j'irai magasiner de la
toile, et des navires de bain - à la coque en plastique.
Je marche dans la ville, trop minuscule pour me dépayser. Les
petites maisons de bois s'ouvrent à moi, trop facilement. Je
préférerais être à Tokyo, ou à Mexico
City, où une certaine mégalomanie urbaine rend les exhibitions
d'intérieur plus hermétiques. Tes hanches larges me
hantent. Je goûte ta joie télétransportée
par un bloc souvenir - sculpté de tes sauts et entrechats artificiels
- et je ne sais plus si cela était hier ou l'automne dernier.
Je glisserais parfois entre tes voiles lousses mais Gustave, et ta
froideur à ma ressemblance sexuelle.
J'arrive chez Pierre. La porte n'est pas verrouillée. J'entre
dans son capharnaüm et je t'aime trop. Des photos sèchent,
pendues dans la cuisine. La vaisselle est celle, sale, de la St-Jean:
je reconnais tes coups de langue dans la sauce du cipâte. Je
te reconnais aussi dans la gélatine du négatif noir
et blanc qui pend - comme un film tue-mouche. Ta main entre la corde
et l'épingle à linge dans la première case, tes
yeux fendus Nordique, blancs en négatif, et les autres clichés,
où tu ris ou poses altière, ton crâne ovale de
dos et moi qui pose ma main, noire en négatif, sur ta nuque.
Des déchirures d'espace qui prennent place hors du temps, exposant
notre nudité sur la grève, grise en négatif.
Pierre revient du cégep. Il gueule: l'albinos, m'embrasse,
pulpe juteuse. S'inquiète de mon voyage en scooter, par ce
froid, caresse ma tête décolorée. Je dis que je
suis le père de Gustave et il rit, anarchique, en fausset.
Nous irons au café, boire du nectar de stress - il me trouve
trop calme. Je lui dis que tu es maintenant dans la texture du shak.
Il est content, moi aussi, je pense tellement à Gustave et
ses galets.
Nous dérivons un brin, sur la rue principale. Il me parle du
vernissage de ses photos à Rismouski, des histoires qui tanguent
dans le détestable. Il me dit que ma beauté l'enchante;
je parle de Paul, et de toi. Je dis que j'irai à Montréal
au printemps, mais que de peindre en blanc et gris, comme ma présence,
reste primordial. Il fait tourner des disques étranges, des
requiems, des chants bulgares. Nous jouons à s'aimer, mais
l'emboîtement m'indiffère: je reste froide, comme la
mer en novembre. Si tu dis que je suis le père, je ne sais
plus. Des chandelles tremblent.
Je m'explore dans la simplicité de Matane, depuis queques jours.
Parfois je fuis Pierre, je n'accepte pas l'idée d'inventer
les structures déjà existantes. Je tente d'élucider
la formule du Paul, t'oublie doucement, et Gustave. La nuit, nous
buvons du vin, et marchons dans les labyrinthes des hangars du port.
Mais Pierre m'ennuie et Matane aussi. Tout est plat, comme du papier.
Le temps s'adoucit et je pense à revenir vers Cap Chat-Rouge.
Pierre sèche le cégep et nous mangeons des oeufs à
la coque, pour déjeuner.
À reculons je reviens vers l'est, en pensée, je me prépare
à te revoir, tes agitations, et Gustave, l'enfante blonde de
ta peau rouge. Oui, tu existes maintement au shak à plein temps,
tes absences seront rares.
Déjà la mi-novembre, le téléphone te sert
de cris, de pleurs, tu t'inquiètes, je devais revenir après
quelques jours. Ton impatience me désarme et j'attelle le scooter
vers mes cubes maritimes. De toute façon la présence
de l'albinos à Cap Chat-Rouge est nécessaire à
l'hiver. Je dois revenir avant les tempête. Et peindre ton oreille,
ta cuisse, ta vulve dans la tourelle. Je reviens, inventer de nouvelles
folies avec Gustave.
Le retour se fait à l'envers. Il neige dans la mer, j'ai la
lumière de l'aurore en pleine face, le câble des fibres
du soleil me tire vers toi, fille des glaciers.
Le givre mord tout, même le duvet, sous tes gants. J'ai peur
de n'avoir le mouvement juste pour t'embrasser à mon arrivée,
peut-être auras-tu muré le sud-est. Je murmure dans le
vent que le blanc irise toute la scène, les choses existantes
vibrent-elles rouge derrière cette poudrerie? Je chuchote l'énoncé
qui ne me dit rien, enfin, peut-être un avertissement, une remarque
que Paul, amèrement, glissait; ou je valse un mantra, sans
réfléchir, le blanc irise, le blanc irise, d'un souffle
court, fouetté par la neige. La mer est immaculée, aussi
le ciel, déguisé en mariée - la tempête
se lève. Je dépasse Anse-aux Moutons, j'ignore l'heure,
je suis fatiguée de ton souvenir, la chaussée est coulante
de slush translucide.
Je m'essouffle dans les choses existantes, les choses existantes,
les choses existantes, je m'endors, mes yeux tombent dans la laine
- j'ai misère à comprendre. Le blanc irise, je ne vois
pas le mur de granit, je roule dans l'immensité de la rage
froide, tes histoires m'évaporent dans l'indécision.
Les pneus glissent sur la neige, j'arriverai dans une heure, Gustave.
Je stoppe ma course, et je descend sur la grève pour rire.
Je ramasse des galets pour imiter Gustave. C'est l'hiver, le scooter
crache. Je remonte sur la route, j'accélère comme une
folle, et ris, dissociée du concret. Tu disparais dans ce blanc
infini, toi la rouge... Et je déchirerais le granit, en polygones
de coquille d'oeuf cassée. Froid écorchant, la chambre
à air de devant devient un brise-glace, je pars un moment dans
les dense du sommeil. Je pétrifie dans le blanc d'oeuf cuit.
Albumen de mémoire. Tu articuleras les choses existantes sans
moi, qui ne suis le père que dans tes rêves. Je reflète
le vide et glisse sous le scooter en travers de la pierre.
J'ai cru que le choc basculait l'ordre du shak, mais le blanc ne m'a
pas ravalée. Je fais du pouce, vers l'est, le scooter de Paul
rosit derrière le voile tourmenté du temps, et je ne
sais plus si vers l'ouest ce serait mieux.
Nancy Labonté
Publié dans la Revue Stop en 1991
(publié pour la première fois sur le site de BUM le
27 janvier 2004)
Nous Jouons (par Nancy
Labonté)
nous us on os un so nu su
Moi je mettais la roche dans ma bouche
et je me transformais en roche
Romanesques rides
enfante de tous les temps
elle joue les ondes in et out tièdes ses poils
ailleurs qui deviennent moi
pudeur
impudique roche a bosses
nous jouons, nu ou os suon
une autre fléchait la mort et exaspérait d'obsessions
d'encornures
finalement et saveur d'eau
vive les télépheriques
elle voit les ovnis dans mon dos
qu'est-ce que tu veux de plus?
tu veux plus
l'autre aussi
les choses ont toutes leurs volontés
moi aussi et
elle arrive, fume sans arrêt, elle fume pas.
Et me déballe son message à paradoxes
jusqu'à ce que s'ouvrent mes réflexions orageuses
mes envolées de tornade, mon sang qui sautille
ca retarde un jour d'écart entre le choc et l'évasé
extrémités fourchues parfois palme le médiocre
du sceptre de l'entre
j'enracine sur deux planètes
appartenance de moi à l'autre l'autre corps
Deux sources me vident
des fleurs se créent et se recréent
Galvanisée d'or. Feuille déchirable je sépare
et dédouble je
miroite
L'autre attracte
mouvant m'y perce monte et démonte jusqu'à l'ultime
point.
Infini de croisements.
Il y avait les noms d'oiseaux qu'elle disait
l'autre, les engins
les sous-tendus les extases limitées à leur existence
D'impossibles étreintes de courants
elle vient décrisser l'ordre, souffler le désordre de
mes
illuminations
me séduit le tourment immobile comme étrangeté
en densité maximum l'angoisse
me détraque me veine de rubis
jouons ouj nu nou nonon os
soudain ambiance des retours. Remake indéniable
mais d'où au juste, l'air change bientôt chargé
ou
électrocutant l'autre qui fabule de chimères en plans
inexécutables. Ou valides qu'épisodiquement
Vois-le l'autre, check le pattern, la mécanique
suo oso ou on jout tout
comme une muse marâtre parfois l'échine s'y fond
peluche
liquide torture jaune
c'est ma poudre au miel que je ravalerais
par boomerang
elle grignote dans des assiettes de cuivre et l'autre
sur du grès
j'aime a frôler l'humeur des mets, l'essence des
splountchs
l'un de l'encre à la lumiere, l'autre du son au motif
les schistes soutenant mes méridiens à midi
orange, pin et ail oscillent dans l'oeil
je médite sur
l'existence de mon suc
à quelles fins m'aspirent-ils?
Saccade cardiaque, os crispe au ras
arythmique
l'oeuf et lui-même
de respect l'esquisse j'externe et entre-langues formant
la figure magique le mouvement provocateur
engrenage passe ou l'étendue sous la pointe la tige
mauve la gorge brûle les sels éclatent jusqu'en narines
des sortilèges les corps s'éraillent en deux versants,
sablier d'électrons sautant d'ici à là-bas, tout
à fait
anarchiques
L'autre sous la dent. Croquer en fantôme
Télécarnivore.
nous jouons
on jus os nu
bouillante sous le sol incertain
bien sûr l'impression
mais je pousse out et ça reste invisible tout de même
elle m'y jette les mots simples je regarde toute folies
intégration, apprend-moi le chinois
allons à Singapour
pour
au matin gris salin
et les fourmis criant à la mer comme autant
de chiens à Saturne
Belle dureté.
Sombre des angoisses.
Elle aussi y penche allègrement
s'en shoote sang mangue
et goûte aussi la fleur grasse gorgeant essentielle
Nancy Labonté
Publié dans la revue Gaz Moutarde
en 1992
Les formules magiques sont formées à partir des lettres
du titre. La première fut traduite pour intituler un des courts-métrages
surréalistes d'une cinéaste new yorkaise, Anie
Stanley : Our Us We Bone One So Naked Known.
(publié pour la première fois sur le site de BUM le
27 janvier 2004)
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