Le 26 novembre prochain on marquera trois décennies et demie d’appui, d’écoute, d’entraide, de partage, d’accompagnement et de soutien aux personnes vivant avec le VIH-sida. Si, au début, il fallait venir à la rescousse d’hommes gais malades et en phase terminale, aujourd’hui, le visage de cette maladie a changé et la Maison Plein Cœur (MPC) aide aussi une multitude de femmes et des gens vulnérables. Un symposium suivi d’un cocktail, à l’église anglicane St. Georges (1101, rue Stanley). Ce cocktail débutera à 17h30, alors que le symposium, quant à lui, commencera en matinée avec des intervenants, des bénévoles et des médecins.
Le tout 1er symposium de la Maison Plein Cœur se tiendra sous le thème « Vivre avec le VIH sans barrières, utopie ou réalité? ». Que ce soit pour le cocktail ou le symposium, ces activités sont ouvertes gratuitement à toutes les personnes touchées de près ou de loin par la cause du VIH.
« C’est tellement une bonne et belle cause, dit Éric Fortin, le nouveau président du conseil d’administration de la Maison Plein Cœur et qui a pris la relève de Claude Lalande. Je suis atteint du VIH depuis plus de trente ans et la Maison m’a beaucoup aidé. Cela n’a pas été facile pour moi. Il a eu des difficultés, et ils étaient là pour moi, pour me soutenir dans ce que je vivais. Elle m’a aidé à sortir de l’isolement dans lequel je m’étais enfermé après mon diagnostic. Je suis resté ensuite comme bénévole durant longtemps jusqu’à ce que je commence à m’impliquer dans le conseil d’administration, c’était en 2021. Et j’en suis le président depuis quelques semaines. On m’a recruté, également à la COCQ-Sida (Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida) pour occuper le poste de vice-président.»
«Tout ceci se fait dans le cadre de la semaine menant au 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, alors que les groupes de la TOMS (Table des organismes montréalais de lutte contre le sida) organisent des activités pour honorer les gens disparus et les gens qui se dédient à cette cause-là», explique Éric Fortin.
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