Si la violence affecte toutes les couches sociales, les membres de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres y sont particulièrement vulnérables. Au Canada, 59 % des personnes LGBTQ+ ont subi une agression physique ou sexuelle au moins une fois, selon les données de Statistique Canada de 2018. Chez les personnes hétérosexuelles, cette proportion baisse à 37 %. Pour que nous puissions mieux comprendre et soutenir les survivant·e·s, une analyse féministe intersectionnelle du phénomène de la violence s’impose.
Microagressions, homophobie ou transphobie, les personnes de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres vivent ces violences dans l’ombre. Lorsqu’elles sont physiquement agressées, seulement 19 % d’entre elles ont recours à la police, comparativement à 30 % pour les personnes hétérosexuelles, selon Statistique Canada.
Un accès limité ou inadapté aux services d’aide
Bien qu’elles soient statistiquement plus exposées aux violences, les personnes LGBTQ+ ont un accès limité à des services adaptés à leur réalité et sont nombreuses à signaler des violences supplémentaires lorsqu’elles recherchent de l’aide.