Fondation du GRIS-Acadie

Envoyé par ALGI en date du 10 février 2020 à 11h05
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Bonne nouvelle pour les communautés LGBT+ en Acadie ! Vers la fin de 2019, le Groupe de Recherche et d'Intervention Sociale en Acadie (GRIS-Acadie) a été fondé à Edmonston au Nouveau-Brunswick.

Le journal d'Edmonston infoweekend.ca titre Un peu de GRIS pour démystifier les réalités de la communauté LGBTQ+. Acadie nouvelle écrit Un nouveau groupe pour les personnes LGBTQ+ à Edmundston. Fugues titre Antoine Bossé fonde le GRIS-Acadie pour transformer son coin de pays.

En place depuis peu, le Groupe de Recherche et d'Intervention Sociale en Acadie (GRIS-Acadie) s'est donné comme mission d'intégrer davantage les membres de la communauté LGBTQ+, mais aussi d'informer la population en général, le tout, par l'entremise de témoignages. Cette formule s'inspire en grande partie du GRIS-Montréal qui a été fondé en 1994.

(...) Afin de pouvoir atteindre ses objectifs, le GRIS-Acadie a récemment organisé une séance de formation auprès d'une douzaine d'intervenants et d'intervenantes potentiels. Bien que la plupart étaient originaire du Nord-Ouest, une personne de la Péninsule acadienne a aussi pris part à la formation. 

Selon Antoine Bossé, cette formation permet à l'organisme de s'assurer que ses membres sont prêts à répondre à plusieurs questions, dont certaines qui pourraient être plus délicates. 

(...)

Le cheminement personnel d'Antoine comme membre de la communauté LGBTQ+, et aussi parce qu'il s'ennuyait de sa région natale, l'a d'ailleurs motivé à revenir à Edmundston afin de mettre sur pieds cet organisme au Nouveau-Brunswick. 

Le jeune homme a découvert le GRIS par l'entremise d'un ami, lorsqu'il habitait à Montréal. De son propre aveu, le fait de pouvoir cotoyer des gens qui partagent les même défis et des parcours similaires lui a permis de s'épanouir d'avantage, ce qui n'était pas le cas lorsqu'il était adolescent. 

« C'est une raison pour laquelle je crois qu'un groupe comme le GRIS est important. Moi si j'avais pu avoir la chance de rencontrer un intervenant du GRIS lorsque j'étais au secondaire ça m'aurait permi de cheminer plus rapidement. Quand j'étais à Edmundston, avant de m'en aller à Montréal, je n'avais aucun modèle. Pour moi, il n'y avait que deux choix qui se présentaient, soit de vivre en faisant semblant d'être "straight" ou bien que j'allais me suicider. Malheureusement, c'est quelque chose de très fréquent dans la communauté LGBTQ+. Tout ça a changé lorsque j'ai rencontré des gens qui m'ont fait réaliser que j'avais plus de choix que ça. Une simple intervention peut tout changer pour un jeune. »

Même s'il n'a pas vécu l'expérience la plus positive étant plus jeune, Antoine Bossé a toutefois constaté qu'il y avait eu des progrès depuis son départ d'Edmundston. 

« On des organismes qui ont été créés, les gens en parlent plus et l'on voit plus souvent le drapeau multicolore, alors oui, ç'a bougé. Il y a une bonne communauté, mais il est important de continuer le travail. Moi mon souhait, c'est que le GRIS marche ici et que ça grandisse à travers le Nouveau-Brunswick et les Maritimes. »
(Source : article de Bobby Therrien dans infoweekend.ca publié le 21 novembre 2019)

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