Source : quebec.huffingtonpost.ca Une mise à jour qui n'a pas été faite depuis les années 1990.L'OMS estime que le transsexualisme, le fait d'avoir le sentiment d'appartenir au sexe opposé, ne doit plus être considéré comme une maladie mentale, une décision qui devra être validée par les pays en 2019. C'est ce qu'il ressort de la 11e version de la Classification internationale des maladies (CIM), publiée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) cette semaine et première mise à jour globale de cette nomenclature depuis le début des années 1990. Le document, appelé CIP-11, sera présenté à l'Assemblée mondiale de la Santé, en mai 2019 à Genève, pour adoption par les États membres, et entrera en vigueur le 1er janvier 2022. La nouvelle classification comporte de nouveaux chapitres, dont un consacré à la santé sexuelle. Il recouvre des affections auparavant classées ailleurs, comme l'«incongruence de genre», à savoir le transsexualisme, classée jusqu'alors avec les troubles mentaux. L'un des «très gros problèmes» est que «le fait de lier (le transsexualisme) aux maladies mentales est stigmatisant», a expliqué mardi à l'AFP Lale Say, en charge du département Santé reproductive et recherche à l'OMS. Aussi, l'OMS s'attend à ce que la nouvelle classification du transsexualisme «réduise la stigmatisation, ce qui pourrait contribuer à une meilleure acceptation de ces personnes par la société [...] et même augmenter leur accès aux soins de santé», a-t-elle dit. (...) (photo publiée sur hornet.com) |