"Historique", c'est par ce mot que les associations LGBTQI (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Tunisie qualifient leur union pour présenter un rapport sur la situation des personnes LGBTQI en Tunisie qui sera soumis à l'occasion du prochain Examen Périodique Universel de la Tunisie devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies prévu en mai 2017.
Et dans une salle comble, dans un moment d'union et de communion inédit, devant un parterre de militants et de sympathisants tunisiens et étrangers, rythmé par des applaudissements enthousiasmés, que la coalition composée des ONG Damj, Mawjoudin, Chouf, Shams et collectif Kelmty avec le soutien de EuroMed Droits et de la fondation Heinrich Boll et en présence des 13 autres organisations co-signataires du rapport, a dévoilé, mardi le 21 février, un compte rendu détaillé dudit rapport.
Le mot d'ordre: abolir l'article 230 du code pénal, article criminalisant l'homosexualité ainsi que les articles 226 bis, 228 et de 231 relatifs à l'attentat à la pudeur, au racolage et prostitution qui servent d'épée Damoclès sur les personnes homosexuelles.