Les auteurs souhaitent apporter des nuances à certaines conclusions du Comité des sages sur l’identité de genre, en particulier en ce qui a trait à une vision strictement binaire du sexe qui serait appuyée par la biologie, une approche trop simpliste, selon eux.

Photo de Josie Desmarais, Archives LA PRESSE. Manifestation pour les droits des personnes trans et non binaires à Montréal, en 2023. « La biologie fonctionne souvent par spectres, et non pas nécessairement en mode binaire », écrivent les auteurs.
En tant que biologistes, didacticiennes et didacticiens des sciences, nous jugeons nécessaire de corriger cette lecture erronée. Si la reproduction sexuée repose sur deux gamètes, les caractéristiques sexuées des corps humains présentent une diversité bien documentée. L’identité de genre, pour sa part, est une réalité vécue qui, tout en n’étant pas complètement indépendante de la biologie, dépasse largement ce cadre. Son analyse relève d’autres disciplines et expériences que nous respectons.
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