Au Burkina Faso, le conseil des ministres de la junte militaire au pouvoir a adopté un projet de loi visant à criminaliser l’homosexualité, bien que les peines ne soient pas encore connues.
Au Cameroun, le coming-out depuis l’Europe de la fille du Président continue de faire parler : certains groupes essaient de porter plainte pour qu’elle soit accusée devant les tribunaux, d’autres espèrent que cela pourra faire avancer les droits LGBTQI dans le pays. Un prêtre aurait d’ailleurs défendu l’homosexualité sur une chaîne de télévision privée du pays.
Au Ghana, certains médias ton rapporté que la Cour suprême aurait reporté son jugement sur la loi anti-LGBTQI passée en février. Cependant, Human Right Watch aurait fait savoir que la Cour suprême aurait décidé de maintenir la constitutionnalité de la loi coloniale anti-LGBTQI déjà en vigueur. L’ancien président (et futur candidat aux prochaines élections) déclare vouloir bannir l’éducation sexuelle compréhensive des écoles.
Au Nigeria, des groupes essaient d’utiliser la signature de l’accord de Samoa avec l’Union européenne pour propager de rumeurs disant que cet accord vise à obliger le Nigéria a changé sa loi anti-LGBTQI.
La Cour nationale du droit d'asile de France considère désormais les communautés LGBTQI du Togo comme un groupe social, ce qui leur permettra de demander le statut de réfugié dans ce pays.
En Tunisie, l’organisation Shams demande au média Jeune Afrique de publier des précisions quant à la manifestation de juin pour la dépénalisation de l’homosexualité dans le pays.
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