^{La communauté LGBTQ+ torontoise se sent parfois moins en sécurité que par le passé, en raison d'attaques physiques et de politiques récentes.
(Photo d'archives) Photo : La Presse canadienne / Chris Young publiée sur Radio-Canada.}

^(...) Des conversations qui ont lieu en ce moment à différents endroits du Canada remettent en question la sécurité des personnes de la communauté 2SLGBTQIA+, s’alarme Arnaud Baudry, directeur général de FrancoQueer.

C'est vraiment inquiétant en termes de contexte politique. Il y a des enjeux à mettre sur la table par rapport à la sécurité, poursuit-il.

Depuis le dernier défilé, il y a eu la marche des droits parentaux à la rentrée scolaire, avec des slogans très violents envers les personnes LGBTQ+.

En réaction, des provinces, comme la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick, ont adopté des lois qui forcent les écoles à informer les parents quand leur enfant veut changer son nom ou le pronom qui le désigne.

Il y a comme une peur que cette volonté se répande à travers les provinces, ajoute Devon Matthews, directrice générale de Rainbow Railroad, qui aide des personnes LGBTQ+ persécutées à travers le monde.

On voit certaines des dynamiques américaines se manifester au Canada et on redoute ce qui pourrait se passer dans le futur. Une citation de Devon Matthews, directrice générale de l'organisme Rainbow Railroad

La police de Toronto rapporte pour sa part 65 crimes haineux contre des membres de la communauté en 2023, contre 40 en 2022, soit une hausse de 62,5 %, dont près du tiers, 27,5 %, relèvent d'attaques non provoquées.

Dans son rapport annuel sur les crimes haineux, elle note une augmentation continue et notable depuis trois ans, notamment en lien avec des événements tels Drag Queen Storytime dans les bibliothèques.

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