Au Gabon, un leader d’une association LGBTQI dénonce l’homophobie dont il a été victime. Quelques acteurs s’inquiètent également d’une possible recriminalisation de l’homosexualité alors que s’ouvre ces consultations nationales sans que les communautés LGBTQI puissent y participer.
Au Ghana, le président retarde la signature de la loi anti-LGBT en attendant la décision de la Cour suprême. En réponse, ses opposants bloquent la nomination des ministres et font une demande à la Cour, tandis que les évêques ont demandé à le rencontrer. Un homme s’est fait battre par une milice populaire.
Au Liban, une directrice d’école aurait été convoquée en cour suite à l’utilisation par des enseignants d’un outil parlant de la diversité des familles.
Au Maroc, des policiers ont fait une descente dans une maison et y auraient arrêtés plusieurs personnes.
En Ouganda, un tribunal refuse de reconnaitre une association de défense des droits LGBTQI. Le Fonds Monétaire International lance une alerte sur l’impact potentiel de la loi anti-LGBTQI.
En Tunisie, un projet de loi sur les associations est en cours d’examen. La création d’une association et l’obtention d’aides extérieures y seraient soumises à des autorisations préalables, ce qui pourrait venir limiter le travail des organisations LGBTQI. Le pays observe d’ailleurs une augmentation des cas de VIH.
|