En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %). https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies Les actes LGBTIphobes recensés dans ce rapport sont pluriels, et bien souvent se cumulent. Le rejet pur et simple des personnes LGBTI est présent dans 68 % des cas. Ce rejet peut s’accompagner d’insultes (40 %), voire de menaces (15 %) ou d’agressions physiques (15 %). Les personnes sont confrontées à des attaques répétées par leurs agresseur·ses dans 22 % des cas. Quasiment un cas sur quatre s’inscrit donc dans du harcèlement, qui a lieu majoritairement dans le Voisinage, la Famille et le Travail, autant de lieux où nous rencontrons quotidiennement les mêmes personnes. Il est le fait d’un homme seul dans un cas sur quatre. Ce ne sont là que quelques extraits. Le dossier de presse fait 14 pages et le rapport lui-même fait 170 pages avec des témoignages à glacer le sang. Il faut lire pour comprendre que, même en France, la haine et les préjugés contre nos communautés est loin d'être disparue. https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies Pour un survol rapide, on pourra lire les aticles dans diverse médias, dont Komitid. |