^{Un adolescent triste tient un drapeau de la Fierté
Photo : Shutterstock publiée avec l'article}

<sup>Environ 41 % des jeunes LGBTQ+ aux États-Unis déclarent avoir sérieusement envisagé de se suicider au cours de l'année écoulée, et environ 66 % affirment que la législation anti-LGBTQ+ a eu un impact négatif sur leur santé mentale, selon l'enquête nationale américaine 2023 sur la santé mentale des jeunes LGBTQ menée par The Trevor Project, une organisation de lutte contre le suicide chez les jeunes LGBTQ+.

Les statistiques susmentionnées sont préoccupantes, surtout si l'on considère la vague sans précédent de législation et de discours anti-LGBTQ+ des Républicains. Près d'un jeune LGBTQ+ sur trois a déclaré que sa santé mentale était mauvaise "la plupart du temps" ou "toujours" en raison de la législation anti-LGBTQ+. Toutefois, l'enquête a également révélé des moyens d'améliorer la santé mentale des jeunes queers.</sup>

<sup>(...) Ronita Nath, vice-présidente de la recherche au Trevor Project, a déclaré au Daily Beast : "En plus d'une crise croissante de la santé mentale chez les jeunes du pays, nous négocions également un climat politique de plus en plus hostile qui a tragiquement placé les jeunes LGBTQ au centre d'un enjeu politique, ce qui a des conséquences néfastes sur leur santé mentale."

Pire encore, alors que 81 % des jeunes LGBTQ+ ont déclaré vouloir bénéficier de soins de santé mentale, 56 % d'entre eux ont déclaré ne pas être en mesure d'y accéder. Alors qu'une majorité d'entre eux craignent de parler de leurs problèmes de santé mentale avec leurs parents ou d'autres adultes, d'autres n'en ont pas les moyens, ne peuvent obtenir l'autorisation de leurs parents ou évitent de consulter par crainte d'être démasqués ou de ne pas être compris par les prestataires de soins de santé mentale.</sup>

^{(...) Outre la détresse mentale, 51 % des jeunes LGBTQ+ et 64 % des jeunes transgenres et non binaires ont déclaré s'être sentis discriminés au cours de l'année écoulée en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, respectivement. En outre, 24 % des jeunes LGBTQ+ et 27 % des jeunes transgenres et non binaires ont déclaré avoir été physiquement menacés ou blessés au cours de l'année écoulée en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, respectivement.}

<sup>(...) Des études montrent comment protéger la santé mentale des jeunes LGBTQ

Toutefois, l'enquête a également révélé que les jeunes LGBTQ+ qui avaient accès à des foyers, des écoles, des événements communautaires et des espaces en ligne accueillants présentaient des taux de suicidalité et de détresse mentale inférieurs à ceux des jeunes qui n'y avaient pas accès.

Les politiques scolaires de lutte contre le harcèlement, les alliances LGBTQ+-hétéro et la formation des enseignants peuvent contribuer à améliorer l'environnement scolaire des élèves homosexuels, écrivent les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans leur rapport semestriel sur l'enquête sur les comportements à risque des jeunes (Youth Risk Behavior Survey), publié en février. Le CDC a également suggéré que les écoles envisagent de collaborer avec les organisations communautaires et les parties prenantes pour mettre en œuvre des stratégies globales de prévention de la violence et du suicide.</sup>

^{Lire l'article intégral, en anglais sur lgbtqnation.com}