(...) L’ONU, Amnesty International, Washington, Londres et l’UE ont demandé au président ougandais de rejeter cette loi.
Les Eurodéputés ont voté jeudi une résolution dénonçant une loi qui “viole la Constitution ougandaise, ainsi que les obligations de l’Ouganda à l’égard de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et du droit international“.
La résolution “déplore la contribution du président Museveni à la rhétorique de haine envers les personnes” LGBT+, ajoutant que “les relations entre l’UE et l’Ouganda seront menacées si le président promulgue le projet de loi“.
Après le vote de la loi, la Maison Blanche avait mis en garde l’Ouganda contre de potentielles “conséquences” économiques si la loi entrait en vigueur.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, avait aussi appelé M. Museveni à ne pas promulguer ce “texte discriminatoire – probablement le pire au monde en son genre“.