L’Assemblée nationale du Québec se porte à la défense des drag queens

Par Hugo Pilon-Larose sur lapresse.ca en date du 10 avril 2023 à 10h43

Contes de Barbada

(Québec) Le Québec se distingue des politiques du Tennessee dans sa relation avec les drag queens. Si l’État américain limite désormais leurs spectacles dans les lieux publics, les parlementaires québécois soulignent au contraire que les contes qu’elles racontent aux enfants dans les bibliothèques font de la province « un exemple de l’égalité et de l’équité pour les communautés de la pluralité de genre à travers le monde ».

À l’initiative de Québec solidaire (QS), mardi, les députés ont adopté à l’unanimité une motion qui « déplore la montée des propos haineux et discriminatoires envers les personnes de la communauté LGBTQI2S+ dans la sphère publique ». Dimanche, la Ville de Sainte-Catherine, en Montérégie, a été forcée de déplacer le lieu d’une lecture de contes pour enfants, faite par la drag queen Barbada, en raison de la présence de manifestants qui s’opposent à une telle activité.

Lire l'article Hugo Pilon-Larose sur lapresse.ca avec une vidéo de l'intervention de la ministre Martine Biron, qui est responsable des enjeux liés aux communautés LGBTQ+

Aussi, l'article d'Henri Ouellette-Vézina Un conte pour enfants déplacé en raison d’une manifestation sur lapresse.ca.


La montée de la haine contre les drag queens au Québec coïncide avec le guerre que la droite conservatrice américaine mène contre ces artistes avec des lois dans plusieurs États.

Chez nos voisins du sud, le débat sur la visibilité des drag queens fait rage depuis quelque temps.

Le Tennessee est devenu en début mars le premier État à légiférer contre ces artistes en bannissant leurs performances dans les lieux publics et tout endroit où elles pourraient être vues par des enfants.

Plus d’une dizaine d’autres États contrôlés par des républicains, dont le Kansas et le Texas, ont proposé des lois similaires, que ses supporters croient nécessaires pour limiter l’accès aux enfants à du divertissement qu’ils estiment inapproprié.

Il s’agit de lois «hyper homophobes et transphobes pour faire en sorte que les drag queens ne soient pas en contact avec des enfants», dénonce Pascal Vaillancourt, directeur général de l’organisme Interligne.

Lire l'article d'Olivier Faucher sur journaldemontreal.com

 

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