Quelque 550 personnes participaient dimanche à Epinal à une marche blanche en hommage à Lucas, un adolescent de 13 ans harcelé en raison de son homosexualité et dont le suicide début janvier a suscité une vive émotion, a constaté l’AFP.
(...) La mère de Lucas avait tenu à ce que cette marche soit strictement limitée à rendre hommage à son fils, sans signes distinctifs ou récupération politique.
Elle avait ainsi indiqué vouloir une marche « sans haine » ni « vengeance » mais « digne de Lucas », qui s’est donné la mort le 7 janvier.
Selon sa mère, c’est le harcèlement qui a été « l’élément déclencheur » du suicide de son fils. « Je suis désolée » de n’avoir « pas pu (…) sauver (Lucas). Personne n’a pu », avait confié Séverine, très émue, lors d’une conférence de presse lundi dans le cabinet de son avocate.
Lucas avait par ailleurs écrit dans son journal intime « un mot expliquant sa volonté de mettre fin à ses jours », avait indiqué le procureur de la République d’Epinal, Frédéric Nahon.
Le suicide de l’adolescent avait provoqué une vive émotion et déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.