Conférence internationale sur le sida à Montréal dès le 27 juillet

Envoyé par Fugues / via ALGI en date du 25 juillet 2022 à 13h34

Le magazine Fugues publie une série d'articles sur la tenue de la 24e Conférence internationale sur le sida qui compte déjà plus de 5000 inscriptions.

  • 24e Conférence internationale sur le sida: un congrès attendu par les spécialistes et le milieu communautaire. Par André-Constantin Passiour.
    Du 29 juillet au 2 aout, se tiendra à Montréal la très importante 24e  Conférence internationale sur le sida, au Palais des congrès. Ce sera le moment de faire le point sur la recherche mais pas que ça. La dernière fois qu’il y a eu un tel événement, c’était en juin 1989 pour la 5e Conférence internationale sur le sida, soit alors que des milliers d’hommes gais, surtout en Occident, mourraient de cette maladie. Des milliers de chercheurs, médecins, cliniciens et représentants de groupes communautaires sont attendus dans la métropole.

    (...) Lors de chaque conférence, les délégations de divers pays et organisations mettent sur pied ce qu’on appelle un «Global Village» (ou Village global), avec des kiosques, des présentations, etc., et cela ne fera pas exception à Montréal où le Palais des congrès sera investi par des dizaines de groupes, y compris la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le Sida (COCQ-Sida).

    (...) Bien sûr, le sujet du moment en médecine concernant les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) c’est la fameuse variole du singe (monkeypox). Il y aura une session sur cette maladie et les traitements et les cas rapportés. La maladie a été observée dans plusieurs pays d’Europe ainsi qu’au Canada et aux États-Unis. À Montréal, la santé publique a recensé une quinzaine de cas dans le courant du mois de mai. «Les premiers cas ont été rapportés aux îles Canarie durant les festivités de la Fierté, continue le Dr Jean-Pierre Routy. On pense que tout est parti de là avec des gens qui ont voyagé par la suite.»

    (...) Le 31 juillet, dans le parc de l’Espoir, il y aura une activité pour souligner le combat des pionniers. Parmi les invités, il y aura le militant Roger Le Clerc. «C’est important de souligner, comme en décembre dernier, pour les 40 ans du sida, le travail et les luttes qu’ont mené des pionniers comme Roger Le Clerc, dès les débuts de la maladie et c’est une événement qui veut saluer leur implication», de dire le Dr Jean-Pierre Routy.
    INFOS | 24E CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LE SIDA aids2022.org
  • La COCQ-SIDA participe pleinement à la 24e Conférence. Par André-Constantin Passiour.

    La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA) est engagée de plain-pied dans la 24e Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra au Palais des congrès du 29 juillet au 2 août (avec un volet local les 27 et 28 juillet). On désire surtout faire entendre la voix des groupes communautaires lors de ce grand rassemblement, mais on souhaite aussi faire pression sur le gouvernement fédéral afin qu’il augmente les budgets alloués à la lutte contre le VIH-sida au Canada et à l’étranger. La COCQ-SIDA lancera également des consultations pour revisiter et actualiser le texte du « Manifeste de Montréal ».

    Au départ, cela n’allait curieusement pas de soi d’inviter des groupes communautaires et des activistes à ces conférences internationales où ne participaient que des médecins et des scientifiques. Il a fallu attendre la 5e Conférence internationale, à Montréal en 1989, lorsque des militant.e.s de ACT-UP, entre autres, ont fait irruption avec grands fracas au Palais des congrès et ont retardé pendant plus d’une heure les discours d’inauguration. « Aujourd’hui, nous sommes l’ONG (organisme non gouvernemental) partenaire principal local de cette conférence », indique Ken Monteith, le directeur général de la COCQ-SIDA qui regroupe plus d’une trentaine de groupes communautaires québécois.

    Revoir le « Manifeste de Montréal »
    Le premier legs de la 5e  Conférence (1989), c’est justement ce qui a été appelé le « Manifeste de Montréal », soit une « Déclaration internationale des droits et des besoins de la personne atteinte du VIH ». Ce manifeste revendiquait le droit pour les personnes atteintes d’avoir des médicaments en essai, étant donné l’urgence qui existait à l’époque et que des milliers de personnes décédaient de cette maladie. On réclamait aussi que les gouvernements mettent sur pied des fonds pour combattre la maladie et financer les groupes communautaires afin de lutter contre la discrimination et la stigmatisation, mais aussi pour lancer des campagnes d’information et de sensibilisation.
    « Nous parlons avec nos partenaires internationaux et locaux pour actualiser les demandes qui étaient inscrites en 1989 », explique Ken Monteith. « Il est important d’actualiser les demandes. Les traitements et les médicaments ont changé, oui, mais pas la stigmatisation et la criminalisation, qui demeurent dans plusieurs pays. On a donc lancé les consultations pour présenter les nouvelles demandes à la Conférence. On espère tenir un lancement d’une nouvelle déclaration le 26 juillet, puis faire signer ce Manifeste jusqu’au 1er décembre. L’International AIDS Society (IAS), qui organise le congrès, fera la promotion du Manifeste, qui deviendra par la suite la toute nouvelle Déclaration officielle de Montréal. […]»

  • Festival de films VIH ATLAS DOCS 2022 MONTRÉAL. Par Yves Lafontaine.
    C’est la fondation néerlandaise Les Enfants Terribles qui présentera à Montréal ATLAS 2022, ce festival qui se donne comme mission de donner un visage et la parole à des personnes vivant avec le VIH dans une quinzaine de pays sur cinq continents.

    (...)« Nos documentaires s’inscrivent vraiment dans un projet communautaire. Ce n’est pas le projet d’une ou de deux personnes », insiste Erwin. « Et chaque film, rencontre, entrevue est le résultat de beaucoup de travail acharné avec une équipe incroyable… Nous avons fait de nombreuses expéditions aux quatre coins du monde, visitant la communauté du VIH dans leurs propres maisons, dans leurs villes… Nous avons eu des discussions à la table de la cuisine… L’idée est de se rapprocher pour avoir une perspective personnelle, mais en même temps large… qui peut rejoindre le plus grand nombre. Je trouve cela crucial, car nous sommes tous bien plus qu’un simple virus. »

    Lorsque je lui demande ce qu’il espère que le festival de films documentaires ATLAS 2022 accomplira, Erwin déclare : « J’espère que notre travail répandra le respect. Le VIH est un virus, il n’y a aucune raison de nous haïr ou de nous discriminer, comme nous l’avons vu trop de fois. Les médecins et les scientifiques travaillent sur un remède ; de notre côté, nous voulons ajouter aux informations disponibles un peu à l’humanisation de notre communauté, car nous ne nous limitons pas à un virus et que nos expériences de vie sont riches et multiples… »
    Événement Facebook | www.facebook.com

  • #QCsansSida! Par l'Équipe de rédaction de Fugues.

    Dans le cadre de la Conférence internationale sur le VIH/sida qui se tiendra à Montréal, la COCQ-SIDA et ses organismes-membres de même que la Fondation québécoise du sida vous invitent à un événement d’envergure le 26 juillet à 14h! En effet, ce jour-là, on bâtit un #QCsansSida! Cet événement gratuit (mais sur inscription) prendra la forme d’une vaste table ronde ayant pour sujet l’éradication réaliste du VIH/sida au Québec d’ici 2030.

    Elle réunira les organismes communautaires VIH/sida, des expert·es du Québec et d’ailleurs, des allié·es ainsi que des élu·es. Cette activité se veut une opportunité pour se mobiliser afin de construire un monde sans sida ni VIH. S’ensuivra un cocktail menant à la réédition du Manifeste de Montréal. Vous êtes invité·es à y rester!

    (...) L’ensemble des discussions de cette table ronde se construira autour du projet Riposte communautaire québécoise au VIH/sida 2021-2025 et de l’objectif commun qu’est l’atteinte des objectifs de l’ONUSIDA pour 2030. Il sera ainsi question de dépistage, de soutien au traitement, de réduction des méfaits, de déterminants sociaux de la santé et de politiques publiques. Tous les partis politiques sont également invités afin de pouvoir proposer des actions concrètes et concertées dès cet automne.

  • Devoir de mémoire au parc de l’Espoir le 31 juillet prochain.  Par l'Équipe de rédaction de Fugues.

    « Le parc de l’Espoir doit rester une mémoire vivante », commente Roger Le Clerc, en entrevue au téléphone. « On croit que tout est réglé et on ne transmet pas cette histoire aux plus jeunes, et surtout aux plus jeunes gais. » Pour l’activiste, cette transmission doit se faire et les communautés LGBTQ+ devraient être plus actives pour faire connaitre cette histoire.

    PARC DE L’ESPOIR, dimanche 31 juillet à 19h.

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