Comme l'écrit Desorgues dans ce reportage, les avancées pour les droits des homosexuels restent fragiles. Une avancée importante est la décision de la plus haute juridiction du Botswana le 11 juin 2019 qui avait ordonné la dépénalisation de l'homosexualité jugeant les lois répressives comme une "survivance de l'Empire britannique". Heureusement, la justice du Botswana a maintenu sa décision en appel le 29 novembre dernier. Mais, nous dit l'article, dans d'autres pays où l'homosexualité n'est plus illégale, les personnes LGBT doivent se battre pour faire reconnaître juridiquement les discriminations dont ils sont victimes. Ainsi, en Côte d'Ivoire, le parlement a refusé, en octobre dernier, d'inscrire les homosexuels dans son projet de loi contre les discriminations. En Afrique centrale, la majorité des pays ne considèrent pas l'homosexualité comme illégale. C'est le cas notamment de la République démocratique du Congo premier pays francophone d'Afrique avec ses 80 millions d'habitants. Mais, un article du code pénal indique que toute personne se livrant à des actes sexuels "contre-nature" peut-être condamnée à trois ans de prison. Aussi, poursuit l'article, en Afrique de l'Ouest, au Nigeria, le pays le plus peuplé du continent, les relations sexuelles entre deux personnes du même sexe sont condamnées par 14 ans de prison. Le pays a une structure fédérale. Dans les 14 États du nord du pays qui pratiquent la charia les personnes coupables de relations homosexuelles sont condamnées à la lapidation. On connait aussi la situation au Ghana où un projet de loi présenté par l'opposition vise à criminaliser la défense des droits des personnes LGBT. Elle institue une obligation de dénoncer "des suspects", la promotion des thérapies de conversion ou encore l’imposition de peines de prison plus lourdes pour condamner l'homosexualité. Dans tous les pays du Maghreb, l'homosexualité est passible de prison. Lire l'intégral de l'article sur tv5monde. |