À la première question, portant sur l'homosexualité ou la bisexualité, seuls 28% des Français interrogés déclarent qu'ils se montreraient "très encourageants". C'est 20 points de moins que le deuxième pays le moins bien classé, les États-Unis, avec 48% de "I would be very supportive", presque ex-æquo avec l'Allemagne (49%). Les cinq autres pays étudiés dépassent largement les 50% d'acceptation, jusqu'à 82% pour l'Espagne.
Le même décalage se fait jour dans la question sur la transidentité et la non-binarité : seuls 18% des Français sondés déclarent qu'ils se montreraient très encourageants, tandis que les autres populations sondées oscillent entre 41% pour les États-Unis et 78% pour l'Espagne.
Particularité notable : aux deux questions posées, les Français sont les seuls à se montrer majoritairement "un peu favorables" face à un coming out gay/lesbien/bi (30%) ou transgenre/non-binaire (28%). Une tiédeur qui ne réussit pas à les rattraper dans l'addition des résultats positifs, qui atteint un pénible 57% pour la France, bonne dernière du classement. Les autres pays affichent de 66% d'acceptation pour les États-Unis à plus des trois quarts pour tous les autres, jusqu'à 91% pour l'Espagne.