Rapport sur les LBGTIphobies 2021

Envoyé par SOS-homophobie / via ALGI en date du 31 mai 2021 à 14h40

LES LGBTIPHOBIES EN PÉRIODE COVID


Les LGBTIphobies sont restées omniprésentes pendant la crise sanitaire, mais se sont réparties différemment. Les signalements dans les contextes Voisinage et Famille/entourage proche ont augmenté : 13 % dans chaque contexte, contre 8 % pour Voisinage et 10 % pour Famille en 2019.

Les personnes LGBTI ont été accusées de répandre le coronavirus ou d’en être la cause.
« PRIÈRE AUX HOMOS DE QUITTER LA COPROPRIÉTÉ POUR NE PAS RAMENER LE COVID »

C’ÉTAIT DÉJÀ DUR DE PORTER PLAINTE AVANT, C’EST DEVENU IMPOSSIBLE AVEC LE CONFINEMENT.

Victor est retourné vivre au sein du foyer familial dans la région lyonnaise pendant le confinement. Ses parents sont catholiques et militants de La Manif pour tous. Ses parents ont découvert son homosexualité par hasard quelques années auparavant en tombant sur son traitement PrEP. Ce coming out, non décidé, s’est très mal passé. Aujourd’hui, en temps de crise sanitaire, cette cohabitation est particulièrement difficile, plus particulièrement avec sa sœur qui l’insulte de « pédé, suceur de bites », le harcèle, le menace d’outing auprès des grands-parents.

QUAND CONFINEMENT RIME AVEC HARCÈLEMENT : 1/4 DES CAS PARLENT DE HARCÈLEMENT

Fait marquant de l’année 2020, le harcèlement ressort dans un quart des cas de LGBTIphobies reçus (contre 18 % en 2019). La réorientation des violences vers les espaces privés (la famille, le voisinage) a été propice au développement ou l’aggravation de violences récurrentes de la part de personnes que l’on croise quotidiennement, parfois des êtres chers. Ce sont des insultes de la part d’une sœur, des menaces venant de voisin·es, des coups donnés par un père, etc. Tant de situations qui isolent toujours plus ces victimes de tout âge.

L’ENFER QUOTIDIEN DU VOISINAGE

(...) le voisinage est le deuxième contexte où les personnes LGBTI, en particulier les hommes gays, ont le plus de risques de subir une agression physique. Parallèlement, près des deux-tiers des signalements font état d’une situation de harcèlement, c’est-à-dire de faits répétés, sur une période souvent étendue, à l’origine d’une dégradation des conditions de vie et/ou de l’état de santé – souvent mentale – des victimes.

LA FAMILLE, UN CERCLE VICIEUX

39% DES CAS DE TRANSPHOBIE ENVERS LES HOMMES TRANS ONT EU LIEU DANS LA FAMILLE.

L’entourage et la famille, berceau des LGBTIphobies ? C’est le triste constat de l’année 2020, où ils figurent parmi les contextes qui ont accueilli le plus de LGBTIphobies.

UNE JEUNESSE EN DÉTRESSE.

Si l’école constitue un lieu de socialisation majeur et de découverte de soi, les établissements scolaires et d’enseignement supérieur restent malheureusement marqués par le
harcèlement et le rejet des jeunes LGBTI. Ce rejet est encore plus consternant et inadmissible lorsqu’il est le fait de membres de direction d’établissement, d’enseignant·es,
etc., alors même que des directives et indications sont censées avoir été mises en place par les institutions ; ces dernières semblent ainsi peu à la hauteur.

LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT AGIR

https://www.sos-homophobie.org/article/rapport-sur-les-lbgtiphobies-2021

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