Ces thérapies prétendent "guérir" de l'homosexualité ou de l'identité de genre sont encore encouragées par une frange religieuse de la population, mais aussi par des personnes qui se réclament de la médecine. "Ces pratiques existent bel et bien aujourd’hui, en France, nous en sommes témoins. Que ce soit par des sessions spirituelles, des accompagnements thérapeutiques ou spirituels, des exorcismes, des rassemblements de prière, des jeûnes ou tout autre type de pressions, ces actes qualifiés d’'homothérapie' ou, plus fréquemment, de 'thérapies de conversion', portent gravement atteinte à la personne humaine et à son identité, qu’on ne peut modifier", écrit le collectif Rien à guérir.
Ils dénoncent également les effets sur la santé mentale des victimes. Car si ces "thérapies" n'ont aucune influence sur leur identité de genre ou leur orientation, elles causent "honte, culpabilité, isolement, désespoir". Les victimes font état d'épisodes dépressifs, d'une grande anxiété. Certains ont même tenté de mettre fin à leur jour.
(Crédit photo tetu.com)
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