(source http://www.vieuxportdemontreal.com/Images/tour2.GIF)
Ce midi je me suis rendu au quai de la Tour de l'horloge, là où j'avais échangé un premier baiser, où j'avais déclaré ma flamme, un soir d'août, de pleine lune, à l'homme que je fréquentais amicalement depuis près de deux mois. Nous avons vécu quelques années de bonheur puis le silence s'est installé. Les larmes me sont montées aux yeux aujourd'hui en retrouvant cet écrin de bonheur.
Il y a des bonheurs qui ne sont pas suffisamment appréciés au moment où ils sont vécus. Et c'est en retournant sur le théâtre où ils ont été vécu, là où le souvenir nous frappe de plein fouet, que les regrets sont les plus percutants. Surtout quand ces regrets s'accompagnent de la certitude de ne plus pouvoir revivre les mêmes doux instants avec un nouveau complice. Avec le temps tout s'en va, même la faculté d'espérer, de rêver.
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