Depuis longtemps, beaucoup regrettaient de ne plus voir le chorégraphe sur scène (j'en suis d'ailleurs et il le sait). Avec Le chant des sirènes, nous sommes loin d'un quelconque chant du cygne, bien au contraire, puisqu'à travers la confusion des temps que nous vivons tous, et ces moments où nous résistons aux différents chants des nombreuses sirènes qui nous entourent, le danseur tente aussi de nous redonner espoir, que le mouvement est porteur aussi de cet espoir, et de faire sien, ce que l'art a toujours été, un art de résistance.
Lire l'article de Denis-Daniel Boullé dans Fugues.
Le chant des sirènes
Chorégraphe et interprète : Sylvain Émard
Du 5 au 7 avril à 19h et le 8 avril à 16h.
À l’Agora de la danse – Le Wilder
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