Semaine du 15 au 21 juin 2015
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Journée mondiale des réfugiésMarche avec les réfugiés, samedi 20 juin à 13h.Depuis plusieurs année, l'ALGI reçoit des demandes d'aide de gais et de lesbiennes qui subissent la répression et l'ostracisme dans leur pays. Voilà pourquoi nous avons constitué le Comité de solidarité internationale afin d'appuyer la lutte des minorités sexuelles à l'étranger. C'est dans ces circonstances que nous avons découvert que le Canada, en particulier depuis l'adoption en 2012 de la loi C31 par le gouvernement conservateur, autorise une violation injustifiée des droits des personnes en danger (Mémoire de l’Association canadienne des libertés civiles en rapport avec le projet de loi c-31). Lire notre dossier. C'est ainsi qu'un demandeur de refuge se retrouve en prison pendant des mois sans aucune accusation, et sans aucune décision d'un tribunal indépendant. Ce réfugié que nous accompagnons est gai. Il a fui son pays après avoir été battu par sa famille qui a découvert sa relation. La famille l'a amené en prison et voulait le marier de force à sa cousine. Il a réussi à fuir le jour de ce mariage forcé. Et c'est maintenant ici, au Canada, qu'il se retrouve en détention dans l'impossibilité de contacter ses amis en Afrique pour préparer son audience à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Lire la suite... Nous exigeons des excuses !Le dossier noir de la chasse aux homosexuels dans l'armée canadienneÀ partir des années 1950 et jusqu’à la fin des années 1990, des milliers de personnes ont en effet été espionnées et des centaines, voire des milliers, ont vu leur carrière et moyen de substance entièrement détruits. Dans les années 1960 par exemple, la GRC a dressé une liste de plus de 9 000 homosexuels présumés dans la région d’Ottawa. Au cours de cette même décennie, elle a utilisé des fonds de recherche fédéraux pour concevoir un dispositif appelé « trieuse à fruit » (« fruit machine ») afin de démasquer les homosexuels. Toute personne reconnue comme homosexuel « confirmé » perdait alors son emploi et sa cote de sécurité. Des personnes ont été espionnées, suivies, interrogées et démises de leurs fonctions. Lire le dossier. |
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