Parler du suicide sauve des vies

Envoyé par ALGI en date du 04 février 2019 à 12h00

Communiqué de presse - Lancement de la Semaine de prévention du suicide

Association québécoise de prévention du suicide (AQPS)

 

Baisse des décès par suicide mais toujours urgent de se doter d’une stratégie nationale de prévention du suicide 

Québec, le 31 janvier 2019 – À la veille de la 29e Semaine de prévention du suicide, qui se tiendra du 3 au 9 février 2019, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) dévoile les plus récents résultats sur le suicide. D’après les données analysées par l’Institut national de santé publique du Québec, en collaboration avec le Bureau du coroner, le nombre de suicides continue à diminuer au Québec en 2016. Il y a en effet eu 104 suicides de moins, comparativement à 2015, pour un total de 1 046 décès. Cette baisse indique que les efforts déployés pour prévenir le suicide semblent avoir été profitables, notamment chez les hommes.  

« 104 suicides de moins, cela signifie qu’il y a 104 personnes de plus qui sont toujours avec nous. Cette baisse des taux doit nous encourager à redoubler d’efforts en matière de prévention. Nous profitons de l’occasion pour tendre la main à la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, afin de collaborer à l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention du suicide ambitieuse », a affirmé Jérôme Gaudreault, directeur général de l’AQPS. « Le problème affecte encore trop de familles, de couples, de milieux de vie ».

Inégalités sociales et suicide

Il existe un lien entre l’état de santé et les inégalités sociales et matérielles, notamment en ce qui concerne le suicide. En effet, selon la mise à jour de l’INSPQ, les personnes vivant dans des milieux matériellement et socialement défavorisés sont beaucoup plus susceptibles de s’enlever la vie que celles vivant dans des milieux plus aisés. Ce phénomène s’observe chez les hommes et les femmes.

« Pour diminuer de manière encore plus importante les taux de suicide, nous devons renforcer les mesures destinées à l’ensemble de la population : services de psychothérapie accessibles, ligne 1 866-APPELLE spécialisée en prévention du suicide, intervention en ligne, etc. Mais ce qui manque cruellement à l’heure actuelle, ce sont des mesures ciblées pour les populations les plus vulnérables », a commenté Janie Houle, professeure de psychologie à l’UQAM, chercheure et ambassadrice de la Semaine de prévention du suicide 2019. « N’attendons pas que les personnes en détresse et davantage défavorisées viennent vers les ressources d’aide. Allons à leur devant, développons des ressources qui vont vers ces populations ». 

Campagne Parler du suicide sauve des vies

Par le biais de sa campagne Parler du suicide sauve des vies, l’AQPS invite la population à ouvrir le dialogue au sujet du suicide. Pour outiller les gens qui souhaitent en parler, elle a mis en ligne le site commentparlerdusuicide.com, également offert en version anglaise. Par le biais de vidéos, les autres ambassadeurs de la Semaine, dont l’animateur Dave Morissette et les humoristes Colin Boudrias et Alexandre Forest, valorisent la demande d’aide et l’importance de la parole pour la prévention du suicide. 

À propos

Initiée par l’AQPS, la Semaine nationale de prévention du suicide est soulignée partout au Québec par de nombreux citoyens et organisations. Elle a pour but de sensibiliser et de mobiliser les Québécois au problème et aux moyens de le prévenir. La Commission de la santé mentale du Canada, Québecor et le Réseau communautaire de santé et de services sociaux sont les partenaires majeurs de cette 29e édition. Fondée en 1986, l’AQPS a pour mission de développer la prévention du suicide et de réduire le suicide et ses conséquences en mobilisant le maximum d’individus et d’organisations.

FICHE SYNTHÈSE SUR LE SUICIDE LES RÉALITÉS DES JEUNES LGBT

Bien qu’il existe des différences entre les sous-groupes LGBT (lesbienne, gai, bisexuel-le et transgenre), des années de recherches indiquent que les personnes non hétérosexuelles, ainsi que les personnes transgenres présentent de plus hauts niveaux d’idéations et de tentatives suicidaires que les personnes hétérosexuelles et non transgenres. Bien qu’il soit plus élevé à l’adolescence et au début de l’âge adulte, le risque suicidaire persiste à travers les différentes périodes de la vie. Nous ignorons actuellement s’il existe davantage de mortalité à cause des suicides dans les communautés LGBT. Introduction Même si les personnes LGBT peuvent vivre de la détresse, la vaste majorité des personnes issues de minorités sexuelles se portent bien. Cependant, les jeunes des minorités sexuelles, ou perçus comme faisant partie d’une minorité sexuelle, vivent parfois des expériences pouvant mener à une grande détresse. Les facteurs de risque qui touchent les personnes LGBT ne sont pas des problèmes inhérents à la diversité sexuelle, mais bien le résultat de la discrimination et des préjugés auxquels elles peuvent faire face.

Lire la suite sur le site de la Chaire de recherche sur l'homophobie

 

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